Amendement N° 88 3ème rectif. (Tombe)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable
( amendements identiques : 114 114 114 114 )

Déposé le 21 janvier 2020 par : MM. Chevrollier, de Legge, Schmitz, Bernard Fournier, Mme Bruguière, MM. Morisset, Cardoux, de Nicolay, Vial, Retailleau, Mme Troendlé, MM. Henri Leroy, Meurant, Chaize, Rapin, Mme Morhet-Richaud, M. Segouin.

Photo de Guillaume Chevrollier Photo de Dominique de Legge Photo de Alain Schmitz Photo de Bernard Fournier Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Louis-Jean de Nicolay 
Photo de Jean-Pierre Vial Photo de Bruno Retailleau Photo de Catherine Troendle Photo de Henri Leroy Photo de Sébastien Meurant Photo de Patrick Chaize Photo de Jean-François Rapin Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Vincent Segouin 

Alinéas 1 à 5

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

L’alinéa 1 prévoit la suppression de l’interdiction de créer des embryons transgéniques. Ce qui signifie a contrario que les chercheurs pourront créer en laboratoire des embryons humains transgéniques.

Il convient de s’interroger sur les motivations de la suppression de cet interdit fondateur du droit de la bioéthique français.

La création d’embryons génétiquement modifiés, au même titre que la création d’embryons transgéniques, menace le patrimoine génétique de l’humanité.

Les risques encourus sont majeurs. Lorsque l’on modifie le génome de l’être humain au tout début de son développement, cette modification sera transmise à la descendance.

Les alinéas 2 à 5 de l’article 17 prévoient l’encadrement de la création de chimères animal-iPS.

Ils excluent de façon responsable le mélange embryon animal/embryon humain voté en 1èrelecture à l’Assemblée nationale, mais encourage pour autant les chimères animal-homme avec l’utilisation de cellules adultes humaines. C’est la première fois que la loi acte de la création de chimères animal-homme

Le Conseil d’Etat a identifié trois risques relatifs à la création de chimères animal-homme :

- « le risque de susciter une nouvelle zoonose (ie. une infection ou infestation qui se transmet naturellement des animaux vertébrés à l’homme et vice‐versa) ;

- le risque de représentation humaine chez l’animal ;

- le risque de conscience humaine chez l’animal.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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