Amendement N° 110 (Irrecevable)

Accélération et simplification de l'action publique

Avis de la Commission : Irrecevable

Déposé le 2 mars 2020 par : MM. Leconte, Sueur, Mme Artigalas, MM. Houllegatte, Kerrouche, Mmes Préville, Sylvie Robert, MM. Kanner, Bérit-Débat, Joël Bigot, Mmes Blondin, Bonnefoy, Conconne, MM. Daudigny, Duran, Fichet, Mmes Grelet-Certenais, Harribey, M. Jacquin, Mmes Lubin, Monier, M. Montaugé, Mme Perol-Dumont, M. Temal, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Viviane Artigalas Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Éric Kerrouche Photo de Angèle Préville Photo de Sylvie Robert Photo de Patrick Kanner Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Joël Bigot Photo de Maryvonne Blondin Photo de Nicole Bonnefoy 
Photo de Catherine Conconne Photo de Yves Daudigny Photo de Alain Duran Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Laurence Harribey Photo de Olivier Jacquin Photo de Monique Lubin Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Franck Montaugé Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont Photo de Rachid Temal 

Après l’article 38

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa de l’article L. 744-9 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’allocation est versée sur une carte qui permet le retrait et le paiement, y compris en ligne. »

Exposé Sommaire :

Dans l’objectif de simplification de l’action publique, cet amendement propose d’inscrire dans la loi les principes qui régissent la carte sur laquelle est versée chaque mois l’allocation pour demandeur d’asile (ADA).

Depuis le 5 novembre 2019, la carte ADA, délivrée aux personnes qui demandent asile, est devenu une carte de paiement. Elle complique inutilement la vie quotidienne des demandeurs d’asile pour lesquels le retrait d’espèces n’est plus possible et seuls les paiements via terminaux bancaires sont autorisés. L’impossibilité de disposer de liquidités complique les achats du quotidien, notamment l’alimentaire qui représente la moitié des dépenses des demandeurs d’asile. L’achat d’une baguette ou de fruits ou légumes sur les marchés devient un vrai casse-tête quand on ne peut payer que par carte et alors que tous les commerçants ne possèdent pas de terminaux ou alors exigent un montant minimum de dépenses.

Le gouvernement met notamment en avant les risques liés à la circulation d’argent liquide. Rappelons seulement qu’un demandeur d’asile seul bénéficie de 6, 80 euros/jour, et un couple avec deux enfants de 17 euros/jour, ce qui écarte de fait cet argument.

De sorte à simplifier la vie quotidienne des demandeurs d’asile, cet amendement propose d’inscrire dans la loi que la carte sur laquelle est versé l’ADA est une carte mixte qui permet le retrait et le paiement, y compris en ligne.

Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution par la commission saisie au fond

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