Amendement N° 847 rectifié (Retiré)

Loi de finances rectificative pour 2020

Discuté en séance le 19 juillet 2020
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 16 juillet 2020 par : MM. Bargeton, Marchand, Gattolin, Karam, Hassani, Patient, Rambaud, Buis, Mme Cartron, M. Cazeau, Mme Constant, MM. de Belenet, Dennemont, Haut, Iacovelli, Lévrier, Mohamed Soilihi, Patriat, Mme Rauscent, M. Richard, Mme Schillinger, MM. Théophile, Yung, les membres du groupe La République En Marche.

Photo de Julien Bargeton Photo de Frédéric Marchand Photo de André Gattolin Photo de Antoine Karam Photo de Abdallah Hassani Photo de Georges Patient Photo de Didier Rambaud Photo de Bernard Buis Photo de Françoise Cartron Photo de Bernard Cazeau Photo de Agnès Constant 
Photo de Arnaud de Belenet Photo de Michel Dennemont Photo de Claude Haut Photo de Xavier Iacovelli Photo de Martin Lévrier Photo de Thani Mohamed Soilihi Photo de François Patriat Photo de Noëlle Rauscent Photo de Alain Richard Photo de Patricia Schillinger Photo de Dominique Théophile Photo de Richard Yung 

Après l'article 16 ter

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du III de l’article 220 quindecies du code général des impôts, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement propose de proroger le crédit d'impôt pour le spectacle vivant de 2 ans, jusqu'à l'année 2024.

La crise économique a touché particulièrement le secteur culturel, qui fait pourtant partie du quotidien des Français et qui est indissociable de la vie des territoires de la République. Le secteur du spectacle vivant est l’un des secteurs le plus durement touché par les mesures visant à endiguer la pandémie de COVID-19 : les entreprises de spectacle vivant ont été les premières à devoir cesser toute activité, dès le 1er mars, et elles seront les dernières à pouvoir retrouver un niveau d’activité satisfaisant ; la reprise pour ce secteur sera longue. Il convient de donner un signal clair du soutien du législateur envers ce secteur.

Le CISV peut être un outil utile au service de la reprise économique. Pour rappel, le CISV est un dispositif centré sur les PME : ainsi, en 2017, 86 % des 250 bénéficiaires avaient un chiffre d’affaires inférieur à 5 millions d’euros et captaient 65 % du total du CISV.

Au regard de l'évaluation de l'amendement, le CISV a un coût très limité, sa prorogation n'entraîne pas une dépense publique fiscale importante.

NB:La rectification consiste en un changement de place (d'un article additionnel après l'article 2 quater vers un article additionnel après l'article 16 ter).

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