Déposé le 19 novembre 2020 par : Mme Lavarde, MM. Longuet, Jean-Baptiste Blanc, Charon, Cambon, Mme Noël, M. Mouiller, Mme Deroche, M. Cuypers, Mme Delmont-Koropoulis, M. Mandelli, Mme Deromedi, M. de Legge, Mmes Marie Mercier, Chauvin, MM. Pellevat, Sautarel, Savary, Mme Garriaud-Maylam, MM. Saury, Brisson, Mme Gruny, MM. Piednoir, Étienne Blanc, Mme Malet, MM. Genet, Le Gleut, Favreau, Daniel Laurent, Mme Estrosi Sassone, MM. Regnard, Bernard Fournier, Mme Dumas, MM. Meurant, Savin, Mme Berthet, MM. Sol, Rietmann, Perrin, Retailleau, Mme Procaccia, M. Rapin, Mme Raimond-Pavero, M. Bonne, Mmes Primas, Di Folco, M. Guené, Mme Boulay-Espéronnier, M. Bonhomme.
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. - L’article L. 221-32-1 du code monétaire et financier est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, le mot : « contribuables » est remplacé par les mots : « personnes physiques majeures » ;
2° Au deuxième alinéa, les mots : « Chaque contribuable ou chacun des époux ou des partenaires liés par un pacte civil de solidarité soumis à imposition commune » sont remplacés par les mots : « Une même personne » ;
3° Le dernier alinéa est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :
« Le titulaire d’un plan effectue des versements en numéraire dans une limite de 225 000 € depuis l’ouverture du plan. Toutefois et jusqu’à la fin de son rattachement, cette limite est fixée à 20 000 € pour une personne physique majeure rattachée, dans les conditions prévues au 3 de l’article 6 du code général des impôts, au foyer fiscal d’un contribuable.
« Lorsque le titulaire d’un plan mentionné au premier alinéa est également titulaire d’un plan mentionné au premier alinéa de l’article L.&_160;221-30, l’ensemble des versements en numéraire effectués sur ces deux plans depuis leur ouverture ne peut excéder la limite de 225 000 € ou 20 000 € pour une personne physique majeure rattachée au foyer fiscal d’un contribuable. »
II. - La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Cet amendement est un amendement de repli à ceux qui prévoit la possibilité d’ouvrir une PEA-PME à la naissance d’un enfant. Le dispositif est calqué sur celui adopté lors de la loi PACTE, dénommé « PME-jeunes ».
L’effet direct sur la relance de l’économie sera assez faible. Il faut plutôt voir dans ce dispositif une manière d’éduquer les jeunes adultes à la culture de l’entreprise.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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