Amendement N° 24 rectifié (Rejeté)

Code de la justice pénale des mineurs

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 25 janvier 2021 par : Mme Harribey, MM. Sueur, Durain, Mme de La Gontrie, MM. Kanner, Bourgi, Marie, Leconte, Kerrouche, Antiste, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Laurence Harribey Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Jérôme Durain Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Patrick Kanner Photo de Hussein Bourgi Photo de Didier Marie Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Éric Kerrouche Photo de Maurice Antiste 

Après l’article 1erbis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article préliminaire du code de la justice pénale des mineurs, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance n° 2019-950 du 11 septembre 2019 précitée, les mots : « rechercher leur relèvement éducatif et moral » sont remplacés par les mots : « garantir le droit à l’éducation ».

Exposé Sommaire :

Il est surprenant quand on fait reproche à l’ordonnance du 2 février 1945 d’être obsolète et dépassés par certains concepts (ex. admonestation remplacé par avertissement solennel) de se donner pour objectif le « relèvement moral » expression singulièrement datée.

L’objectif de la démarche judiciaire, dans l’esprit du Préambule de l’ordonnance du 2 février 1945 auquel on se réfère, n’est pas le relèvement moral, mais de garantir aux enfants en conflit avec la loi le droit à l’éducation dont ils ont été privés.

Le droit n’entre pas dans le registre de la morale.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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