Amendement N° 54 rectifié (Adopté)

Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

Discuté en séance le 12 mai 2021
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Favorable

Déposé le 12 mai 2021 par : M. Yung, Mme Duranton, MM. Gattolin, Haye, Patriat, Bargeton, Buis, Dennemont, Mme Evrard, M. Hassani, Mme Havet, MM. Iacovelli, Kulimoetoke, Lévrier, Marchand, Mohamed Soilihi, Patient, Mme Phinera-Horth, MM. Rambaud, Richard, Rohfritsch, Mme Schillinger, M. Théophile.

Photo de Richard Yung Photo de Nicole Duranton Photo de André Gattolin Photo de Ludovic Haye Photo de François Patriat Photo de Julien Bargeton Photo de Bernard Buis Photo de Michel Dennemont Photo de Marie Evrard Photo de Abdallah Hassani Photo de Nadège Havet 
Photo de Xavier Iacovelli Photo de Mikaele Kulimoetoke Photo de Martin Lévrier Photo de Frédéric Marchand Photo de Thani Mohamed Soilihi Photo de Georges Patient Photo de Marie-Laure Phinera-Horth Photo de Didier Rambaud Photo de Alain Richard Photo de Teva Rohfritsch Photo de Patricia Schillinger Photo de Dominique Théophile 

Alinéa 63, sixième phrase

Remplacer les mots :

y compris les membres des organisations syndicales

par les mots :

en particulier les membres des organisations syndicales et les défenseurs des droits des personnes appartenant à des populations autochtones

Exposé Sommaire :

Ces dernières années, les attaques contre les défenseurs des droits humains des populations autochtones, qui cherchent à défendre leurs droits sur les terres et les ressources, ont augmenté de façon spectaculaire. Pourtant, l’absence de reconnaissance juridique et le manque de données ventilées contribuent à leur invisibilité, aggravant alors la discrimination dont elles sont victimes. Ainsi, dans de nombreux pays, les cultures des populations autochtones continuent d’être menacées et la protection de leurs droits battues en brèche, aboutissant parfois à leur déplacement et à leur dépossession. Les femmes et les filles autochtones sont, quant à elles, confrontées à des formes supplémentaires de discrimination. Elles sont trois fois plus susceptibles de subir des violences sexuelles que les femmes non autochtones, tandis que la pandémie de la covid-19 est venue aggraver ces vulnérabilités.

En Colombie, un des principaux pays bénéficiaires de l'aide publique au développement français, ces populations sont régulièrement la cible de groupes armés financés par le narcotrafic, qui se disputent le contrôle de territoires stratégiques pour leur marché. C’est ainsi que le 20 avril 2021, une gouverneure indigène, Sandra Liliana Pena, a été assassinée dans le sud-ouest du pays. Selon un observatoire indépendant colombien, 1166 leaders communautaires et défenseurs des droits humains ont été assassinés depuis la signature par les autorités colombiennes de l’accord de paix avec les Farc, il y a quatre ans.

Les auteurs de cet amendement estiment donc essentiel de redoubler d’efforts pour protéger les défenseurs des droits des populations autochtones.

Tel est le sens de cet amendement.

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