Amendement N° 22 (Rejeté)

Gestion de la sortie de crise sanitaire

Discuté en séance le 18 mai 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 18 mai 2021 par : Mmes de La Gontrie, Harribey, M. Leconte, Mme Sylvie Robert, MM. Kerrouche, Kanner, Marie, Mme Artigalas, MM. Durain, Sueur, Bourgi, Redon-Sarrazy, Mmes Conconne, Jasmin, M. Tissot, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Laurence Harribey Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Sylvie Robert Photo de Éric Kerrouche Photo de Patrick Kanner Photo de Didier Marie 
Photo de Viviane Artigalas Photo de Jérôme Durain Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Hussein Bourgi Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Catherine Conconne Photo de Victoire Jasmin Photo de Jean-Claude Tissot 

I. – Alinéa 1

Supprimer cet alinéa.

II. – Alinéa 2

Remplacer les mots :

1erjuillet

par les mots :

2 juin

III. – Alinéa 3

Après le mot :

santé

supprimer la fin de cet alinéa.

Exposé Sommaire :

Empruntant un chemin sinueux mais non dénué de cohérence juridique, la commission des lois propose d’accompagner la sortie de la crise sanitaire après avoir satisfait plusieurs amendements que nous avions déposés en commission (suppression de l’interdiction de circulation des personnes et des véhicules et suppression du couvre-feu) tout en prorogeant l’état d’urgence sanitaire en vigueur jusqu’au 30 juin prochain - soit plus d’une mois et demi - afin de permettre au Premier ministre de recourir au dispositif du couvre-feu.

Ce dilemme ne nous convient pas. Nous ne voulons ni d’un état d’urgence prorogé, ni du couvre-feu.

Le choix d’accompagner la sortie de la crise sanitaire envisagé par le Gouvernement peut s’entendre. Une sortie sèche de l’état d’urgence sanitaire en vigueur n’est pas envisageable au regard de la montée en charge progressive de la politique vaccinale qui concerne moins d’un tiers de la population à ce jour et de la propagation de nouveaux variants, notamment indien et brésilien.

Cependant, le cadre légal de gestion de la sortie de crise sanitaire envisagé par le Gouvernement reste un régime de pouvoirs exceptionnels. Il doit être encadré strictement et limité dans le temps. C’est la raison pour laquelle nous sommes favorables au terme retenu par la commission des lois qui a ramené cette période d’exception au 15 septembre.

En toute logique, nous proposons également la suppression de la réserve relative à la faculté accordée au Premier ministre d’interdire les seuls déplacements à destination ou en provenance du territoire hexagonal, de la Corse ou d’un département ou d’une collectivité d’outre-mer.

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