Amendement N° COM-10 3ème rectif. (Rejeté)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Mise au point au sujet d'un vote


( amendement identique : )

Déposé le 30 novembre 2021 par : Mme Eustache-Brinio, MM. Bazin, Cardoux, Bouchet, Burgoa, Mmes Dumont, Thomas, Lassarade, Garnier, Pluchet, MM. Frassa, Meurant, Favreau, Mmes Chauvin, Ventalon, Gosselin, MM. Pointereau, Babary, Étienne Blanc, Longuet, Cédric Vial, Mme Estrosi Sassone.

Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Arnaud Bazin Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Gilbert Bouchet Photo de Laurent Burgoa Photo de Françoise Dumont Photo de Claudine Thomas Photo de Florence Lassarade Photo de Laurence Garnier Photo de Kristina Pluchet Photo de Christophe-André Frassa 
Photo de Sébastien Meurant Photo de Gilbert Favreau Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Anne Ventalon Photo de Béatrice Gosselin Photo de Rémy Pointereau Photo de Serge Babary Photo de Étienne Blanc Photo de Gérard Longuet Photo de Cédric Vial Photo de Dominique Estrosi Sassone 

Après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant :

« Est puni des mêmes peines le fait de prescrire à un mineur des pratiques (bloqueurs de puberté, traitements hormonaux ou interventions chirurgicales) visant le changement de sexe. »

Exposé Sommaire :

La proposition de loi qui nous est présentée affirme la nécessité de lutter contre la non acceptation de l’homosexualité dans la société ce qui est effectivement nécessaire et important.

Mais la loi oublie les thérapies affirmatives de transition sur les mineurs, filles et garçons, qui sont également à interdire.

Des thérapies affirmatives de transition sont actuellement expérimentées sur des jeunes, croyant être nés dans le « mauvais sexe », qui subissent des traitements hormonauxbloqueurs de puberté, ou des ablations chirurgicales, irréversibles, sur des bases scientifiques controversées.

Lorsque quelques années plus tard, ils regrettent la solution drastique apportée à leur mal être, enfant, le chemin de la détransition est extrêmement difficile.

A l’heure où des pays très engagés sur le sujet de ce que l’on appelle la « dysphorie de genre » s’interrogent sur leurs pratiques et reviennent à des positions plus prudentes, il est essentiel que la France ne se précipite pas dans la mise en œuvre de dispositifs qui pourraient porter préjudice aux personnes mineures.

Cet amendement tend à protéger les mineurs jusqu’à leur majorité.

A partir de l’âge de 18 ans, il sera toujours temps d’initier ce changement de sexe si ces jeunes adultes le souhaitent encore.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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