Amendement N° 29 7ème rectif. (Adopté)

Objectifs de « zéro artificialisation nette » au cœur des territoires

Discuté en séance le 16 mars 2023
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 66 175 )

Déposé le 14 mars 2023 par : M. Delcros, Mmes Vermeillet, Vérien, Loisier, MM. Le Nay, Laugier, de Belenet, Mmes Nathalie Goulet, Sollogoub, MM. Longeot, Maurey, Mme Saint-Pé, MM. Duffourg, Kern, Chauvet, Détraigne, Folliot, Mme Gacquerre, M. Moga, Mme Morin-Desailly, MM. Jean-Michel Arnaud, Stéphane Demilly, Canévet, Pascal Martin, Levi, Henno, les membres du groupe Union Centriste.

Photo de Bernard Delcros Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Dominique Vérien Photo de Anne-Catherine Loisier Photo de Jacques Le Nay Photo de Michel Laugier Photo de Arnaud de Belenet Photo de Nathalie Goulet Photo de Nadia Sollogoub Photo de Jean-François Longeot Photo de Hervé Maurey Photo de Denise Saint-Pé Photo de Alain Duffourg 
Photo de Claude Kern Photo de Patrick Chauvet Photo de Yves Détraigne Photo de Philippe Folliot Photo de Amel Gacquerre Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Jean-Michel Arnaud Photo de Stéphane Demilly Photo de Michel Canevet Photo de Pascal Martin Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Olivier Henno 

Après l'alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...) Non artificialisée une surface occupée par des constructions, installations et aménagements nécessaires à l’exploitation agricole. »

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à exclure des surfaces artificialisées, les bâtiments agricoles et leurs abords pour éviter des situations locales particulièrement préjudiciables aux territoires ruraux, à l’avenir de l’agriculture et à la souveraineté alimentaire française.

En effet :

- d’une part, les communes pourraient se trouver dans l’impossibilité d’installer de jeunes agriculteurs (qui reprendraient une exploitation à la suite d’un départ en retraite par exemple) et/ou d’autoriser la modernisation des exploitations alors même que les entreprises agricoles, socles de l’économie des territoires ruraux, qui ne sont pas délocalisables, doivent répondre aux obligations de mise aux normes pour le bien-être animal, à la nécessité d’adapter les exploitations aux enjeux climatiques, à la préservation et la valorisation de leur production, à sa diversification, aux enjeux de souveraineté alimentaire… Ce qui nécessite parfois l’agrandissement de bâtiments existants ou de nouvelles constructions.

- d’autre part les maires pourraient se voir contraints de choisir entre la construction d’une habitation ou celle d’un bâtiment agricole.

Enfin il est rappelé que les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole, à la transformation, au conditionnement et à la commercialisation des produits agricoles, ainsi qu’au stockage et à l'entretien du matériel constituent déjà des dérogations au droit commun de l’urbanisme dans le sens où ce type de constructions et d’installations est autorisé, en dehors des espaces urbanisés de la commune dans le cadre du Règlement nation d’urbanisme (RNU), d’une Carte communale ou d’un Plan local d’urbanisme.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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