Amendement N° 483 rectifié (Sort indéfini)

Déposé le 30 octobre 2023 par : MM. Mohamed Soilihi, Patient, Omar Oili, Mme Phinera-Horth, MM. Bitz, Patriat, Mme Schillinger, MM. Buis, Buval, Mmes Cazebonne, Duranton, M. Fouassin, Mme Havet, MM. Haye, Iacovelli, Kulimoetoke, Lemoyne, Lévrier, Mme Nadille, MM. Rambaud, Rohfritsch, Théophile.

Photo de Thani Mohamed Soilihi Photo de Georges Patient Photo de Saïd OMAR OILI Photo de Marie-Laure Phinera-Horth Photo de Olivier BITZ Photo de François Patriat Photo de Patricia Schillinger Photo de Bernard Buis Photo de Frédéric BUVAL Photo de Samantha Cazebonne Photo de Nicole Duranton 
Photo de Stéphane FOUASSIN Photo de Nadège Havet Photo de Ludovic Haye Photo de Xavier Iacovelli Photo de Mikaele Kulimoetoke Photo de Jean-Baptiste Lemoyne Photo de Martin Lévrier Photo de Solanges NADILLE Photo de Didier Rambaud Photo de Teva Rohfritsch Photo de Dominique Théophile 

Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi modifié :

1° Après le 2° de l’article L. 441-4, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« 2° … À l’article L. 423-7, le mot : "deux" est remplacé par le mot : "trois" ;
« 2° … À l’article L. 423-8, après les mots : "à l’article 371-2 du code civil, " sont insérés les mots : "depuis la naissance de celui-ci ou depuis au moins trois ans" ; » ;

2° Après le 8° de l’article L. 441-7, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« 8° … À l’article L. 423-7, le mot : "deux" est remplacé par le mot : "trois" ;
« 8° … À l’article L. 423-8, après les mots : "à l’article 371-2 du code civil, ", sont insérés les mots : "depuis la naissance de celui-ci ou depuis au moins trois ans" ; ».

Exposé Sommaire :

Le présent amendement a pour objet d'améliorer la régulation de l’immigration familiale à Mayotte et en Guyane.

À Mayotte, l’immigration familiale, spécialement celle qui voit un étranger admis pour la première fois au séjour en tant que « parent d’enfant français », représente de loin le premier motif d’admission au séjour sur le territoire.

En Guyane, elle constitue également un des principaux motifs de délivrance des titres de séjour.

La reconnaissance de paternité ultérieure à la naissance de l’enfant qui l’accompagne le plus souvent est un puissant motif de fraude.

Aussi, porter le délai d’entretien de l’enfant exigé de 2 à 3 ans pour obtenir un titre de séjour portant la mention « parent d’enfant français » permettrait de doter les services de l’État d’un outil renforcé de lutte contre la fraude dans ce domaine et, d’une manière plus générale, dans la lutte contre l’immigration clandestine qui affecte tout particulièrement les collectivités de Mayotte et de Guyane.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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