Déposé le 7 juillet 2023 par : Mmes Poumirol, Le Houerou, Féret, Meunier, Lubin, M. Kanner, Mme Conconne, M. Fichet, Mme Jasmin, M. Jomier, Mme Rossignol, MM. Gillé, Redon-Sarrazy, Devinaz, Mmes Artigalas, Monier, M. Houllegatte, Mme Harribey, MM. Tissot, Bouad, Joël Bigot, Mme Bonnefoy, M. Jacquin, Mmes Gisèle Jourda, Martine Filleul, Van Heghe, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.
Alinéas 2 à 5 et 28 à 56
Supprimer ces alinéas.
L'accès au RSA est un droit qui ne doit pas être conditionné à la satisfaction d'obligations par le bénéficiaire en contrepartie de l'allocation ; les bénéficiaires du ne peuvent donc pas être soumis automatiquement aux mêmes obligations que les demandeurs d’emploi. Comme toute allocation de solidarité, le RSA est avant tout un reste à vivre et un revenu d'existence qui ne saurait être conditionné.
Il convient donc de refuser le principe même des sanctions et l’aggravation des sanctions contre les allocataires du RSA hors cas de fraude avérée. Les conséquences des sanctions sont dramatiques pour les bénéficiaires. De même, la sanction “suspension-remobilisation” ne doit pas être retenue car elle ne respecte pas la nécessité de préserver le reste à vivre. Toute rupture dans le versement d’une allocation a des conséquences dramatiques pour les personnes concernées et doit être écartée.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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