Amendement N° 25 (Rejeté)

Mise au point au sujet de votes

Discuté en séance le 22 mai 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Favorable
( amendement identique : 10 )

Déposé le 17 mai 2024 par : MM. Buis, Buval, Fouassin, Patriat, Iacovelli, Lemoyne, Mme Schillinger, M. Théophile, Mme Havet, M. Omar Oili, Mme Phinera-Horth, M. Bitz, Mmes Cazebonne, Duranton, MM. Haye, Kulimoetoke, Lévrier, Mohamed Soilihi, Mme Nadille, MM. Patient, Rambaud, Rohfritsch.

Photo de Bernard Buis Photo de Frédéric BUVAL Photo de Stéphane FOUASSIN Photo de François Patriat Photo de Xavier Iacovelli Photo de Jean-Baptiste Lemoyne Photo de Patricia Schillinger Photo de Dominique Théophile Photo de Nadège Havet Photo de Saïd OMAR OILI Photo de Marie-Laure Phinera-Horth 
Photo de Olivier BITZ Photo de Samantha Cazebonne Photo de Nicole Duranton Photo de Ludovic Haye Photo de Mikaele Kulimoetoke Photo de Martin Lévrier Photo de Thani Mohamed Soilihi Photo de Solanges NADILLE Photo de Georges Patient Photo de Didier Rambaud Photo de Teva Rohfritsch 

Texte de loi N° 20232024-598

Article 4

I. – Alinéa 10

1° Deuxième phrase

Remplacer le mot :

dix

par le mot :

vingt

2° Dernière phrase

Remplacer le mot :

deux

par le mot :

trois

et le mot :

cinq

par le mot :

dix

II. – Alinéa 12

Supprimer les mots :

, notamment les modalités d’information du titulaire du permis, en cas de modification des règles d’urbanisme mentionnées au 3° opposables au projet ayant fait l’objet du permis

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à augmenter le délai de validité du permis multi-destination introduit par la commission des affaires économiques au Sénat.

En effet, l’esprit initial de la disposition vise à maximiser la souplesse dont bénéficieront les porteurs de projet qui solliciteront un permis multi-destination. Cette souplesse est indispensable pour compenser les probables surcoûts liés à la conception d’un bâtiment qui sera par définition largement réversible.

Il importe donc que cette souplesse s’applique sur une période suffisamment longue, sans avoir à en demander la prolongation. Si le texte initial ne prévoyait même pas de durée limite, laissant la liberté aux porteurs de projet, les débats ont fait apparaître une logique de limitation dans le temps, notamment du fait de possibilité que les secteurs dans lesquels sont autorisés les permis multi-destinations puissent évoluer en profondeur sur longue période.

Le texte issu de la commission propose un délai de validité de 10 ans, prolongeables de 5 ans deux fois, sur demande du bénéficiaire, soit 20 ans au maximum, c’est-à-dire la date à laquelle des travaux lourds doivent avoir lieu, et de nouvelles autorisations d’urbanisme sollicitées le plus souvent (déclaration préalable ou permis de construire).

Toutefois, ces nouvelles autorisations ne rechargeront a priori pas le droit au changement de destination. Or, un projet immobilier s’amortit sur une cinquantaine d’années aujourd’hui, et il importe donc que les projets d’investissement faits initialement pour assurer la réversibilité du bâtiment soient bien amortis sur cette durée.

Aussi, il est proposé que la durée de validité soit de 20 ans de base, et soit prolongeable ensuite, à la demande des bénéficiaires, de 10 ans, jusqu’à 3 reprises.

L’augmentation de la durée de validité aurait par exemple été indispensable pour assurer une transformation rapide de nombreux bureaux franciliens, construits à la fin des années 1990 (soit il y a plus de 20 ans), et pour lesquels des permis multi-destinations de longue durée de validité auraient été nécessaires – et bienvenus, pour en assurer la transformation rapide en logements.

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