Les amendements de Éliane Assassi pour ce dossier
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Même le mot « changement » n’a pas été prononcé ! En annonçant un pacte de responsabilité avec le patronat, M. Hollande privilégie explicitement le partenariat avec le patronat, au détriment des salariés.
Monsieur le Premier ministre, les vœux du Président Hollande sont un aveu d’échec programmé, le ralliement à une cause qui n’est ni la nôtre, ni la vôtre, ni celle des femmes et des hommes de gauche, qu’ils fussent communistes, du Front de gauche, socialistes ou écologistes. Aucun mot sur l’évasion fiscale scandaleuse, aucun mot sur les patron...
Voulez-vous que je vous rappelle celles que vous aviez votées avant que la gauche n’arrive au pouvoir ?
J’en viens à ma question : 900 emplois sont supprimés à l’abattoir Gad dans le Finistère, 700 emplois le seront d’ici à la fin de l’année 2015 chez Natixis, 1 000 emplois sont menacés chez Alcatel. Après PSA, Goodyear, Heuliez, Sanofi et Florange, c’est l’économie de notre pays, en particulier dans des régions comme la Bretagne, qui est visée ...
Cette politique est un non-sens pour l’intérêt général. Elle ne peut plus durer, car elle a assez duré. La gauche, si elle veut rester la gauche, ne peut valider plus longtemps des choix qui doivent avouer leur nom : ce sont des choix libéraux soumis à l’ordre libéral européen. Monsieur le ministre, il faut aujourd’hui avoir le courage de fai...
Ma question s'adresse à M. le ministre de l'économie et des finances. Une crise politique grave se déroule dans notre pays.
La démission du ministre délégué chargé du budget ainsi que ses aveux de malversations ont mis en évidence l’imbrication étroite entre la finance et le domaine public, y compris le champ politique.
Les sénatrices et les sénateurs communistes, qui ont déposé il y a près de trois ans, le 1er juillet 2010, une proposition de loi constitutionnelle visant à garantir l’indépendance du Président de la République et des membres du Gouvernement vis-à-vis du pouvoir économique, approuvent sans réserve les mesures qui permettront d’assurer la transp...
Mme Éliane Assassi. La question de la publication des déclarations de patrimoine et d’intérêts se pose, certes. Reste à examiner de quelle manière, pour ne pas tomber dans une surenchère voyeuriste.
Dans leur immense majorité, les élus, qui se dévouent pour leur population, qui participent au débat politique et idéologique, n’ont rien et n'auront rien à craindre en la matière.
Mais ce n’est pas tout. Les hésitations actuelles montrent bien que l'essentiel est ailleurs. En insistant sur le rôle des banques et la lutte contre les paradis fiscaux, le Président de la République a pointé un fait essentiel : c’est le libéralisme, la libre circulation de l’argent, des capitaux qui est source de dérive, source de corruption.
Trop longtemps, nous avons été seuls, au parti communiste et au Front de Gauche, avec quelques personnalités, à dénoncer l’argent roi, l’argent qui corrompt. Il est temps aujourd’hui d’affronter le monde de la finance, cet ennemi sans visage hier dénoncé. Mesdames, messieurs les ministres, montrer du doigt les banques est une bonne chose, car...
C’est la démocratie qui est moralement atteinte par le pouvoir de l’argent. Nous vous demandons d’en prendre conscience en stoppant l’austérité maquillée en sérieux budgétaire, en mettant enfin le cap sur la croissance, la politique industrielle durable et l’emploi.
Ma question s’adresse à M. le ministre de l’économie et des finances. Hier, lorsque François Hollande était candidat à la présidence de la République, il traçait une perspective, une voie. Il affirmait, à juste titre : « je vais vous dire qui est mon adversaire […] Cet adversaire, c’est le monde de la finance. » Il concluait en déclarant : « S...
Jamais ne sont mises en rapport la notion de compétitivité et celle de rentabilité financière. Jamais n’est mis en rapport le coût pour la société tout entière du chômage, de la précarité, du manque de soins. Savez-vous que les accidents du travail coûtent 13 milliards d’euros à la société, soit plus que la réduction annuelle des dépenses publ...
C’est un camouflet infligé à la majorité de gauche du Sénat ! Un seul de ces amendements, celui qui tend à taxer la spéculation sur le rachat des entreprises en difficulté, rapporterait pourtant 17 milliards d’euros au budget de l’État. Monsieur le ministre, nous ne souhaitons pas plus que vous le retour de la droite aux affaires
Hier, à l’Assemblée nationale, M. Baroin déclarait que, « depuis le début de l’année, 160 000 emplois nets avaient été créés par le marché ».
Les travailleurs devraient donc se satisfaire de cette affirmation lacunaire. Pourtant, un rapport d’information du Sénat souligne que, entre le 31 mars 2000 et le 30 septembre 2010, 717 000 emplois salariés directs ont été supprimés dans l’industrie. En outre, 52 000 emplois salariés intérimaires ont disparu. J’en conclus que le marché et vos...
Chez Renault, à l’usine de Sandouville, ce sont 1 120 emplois qui sont compromis en raison de la baisse de production annoncée.
Hier, vous promettiez qu’il n’y aurait aucune suppression de postes chez PSA : de belles paroles, sans qu’aucune assurance ait été donnée aux salariés, qui demandent la conclusion d’un accord tripartite garantissant notamment une répartition équilibrée de la production entre tous les sites. Le 27 octobre dernier, ici même, M. Besson se portait...