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J’espère que le temps de cette interruption me sera décompté, monsieur le président.
Et j’espère que je ne finirai pas comme le PSG…
M. Éric Kerrouche. En l’espèce, que s’est-il passé ? Nous voulions simplement dénoncer le coup de force parlementaire que vous avez perpétré hier soir en faisant tomber des milliers d’amendements, qui concernaient la vie quotidienne des Français.
Nous voulions vous montrer, par le biais de ces sous-amendements – comme par le biais de ceux que nous avions déposés sur celui de M. Vanlerenberghe –, que nous pouvions faire comme vous et nous jeter dans la procédure pour ne jamais traiter du fond.
M. Éric Kerrouche. Ces sous-amendements n’avaient pas vocation à être défendus, mais ils montrent le ridicule de la situation dans laquelle vous nous avez mis.
J’ai entendu le président Retailleau nous dire que nous nous radicalisions.
M. Éric Kerrouche. Mes chers collègues, il ne restera qu’une seule image de cette soirée : vous, qui vous êtes radicalisés contre les Françaises et les Français !
Il ne l’était pas avant ?
C’est une bonne idée !
Monsieur le rapporteur, vous nous avez dit que nous nous étions ridiculisés. C’est votre avis. Mon avis, ce soir, est que vous vous êtes déshonorés.
Monsieur le ministre, ce soir, nous tous, sur les travées de gauche, nous faisons l’écho de ceux qui, cet après-midi, se sont réunis par centaines de milliers, par millions. Cette réforme aura certes révélé l’opposition, au sein de cette assemblée, d’un bloc de gauche et d’un seul bloc de droite. Pour autant – nous n’avons eu de cesse de le r...
Comment pouvez-vous brutaliser ceux que vous avez connus et qui vous regardent ?
M. Éric Kerrouche. Que vous est-il arrivé ? Réveillez-vous, monsieur le ministre, et souvenez-vous de celui que vous avez été !
Selon une légende historique, lors de la visite de Catherine II de Russie en Crimée en 1787, des façades en carton-pâte ont été construites, afin de masquer la pauvreté des villages par le ministre Potemkine. Votre réforme, monsieur le ministre, est une réforme Potemkine, avec une belle façade et rien derrière. Il n’y a rien derrière, parce qu...
Vous ne savez pas de quoi vous parlez !
Bref, ce serait l’apocalypse !
En tant que sénateur des Landes, je me permettrai d’évoquer Henri Emmanuelli – cela fera plaisir à nos collègues de droite –, qui estimait, en 2010, que le problème n’était pas d’une ampleur telle qu’il mérite que l’on remette en cause une conquête sociale majeure. Avant de déplacer l’âge de la retraite, il y a beaucoup d’autres possibilités, ...
Pour faire un clin d’œil à Mickaël Vallet, je dis : retirez cette réforme injuste, mot compte triple, comme au Scrabble !
En parlant de pathologie !
C’est une corrélation ; pas une causalité !