Les amendements de Gérard Bailly pour ce dossier

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En première lecture, j’avais déposé un amendement qui avait servi de base aux discussions sur les taux de boisement trop importants dans les massifs. J’avais réagi en voyant que, pour un hectare déboisé, un préfet pouvait prendre un arrêté demandant de reboiser un hectare et parfois jusqu’à cinq hectares. Les élus et les habitants de ces vallé...

… que nous sommes en train de faire. C'est pourquoi l’argument développé par M. le ministre me met très en colère, car cela ne fera qu’empêcher d’apporter un peu d’espace dans nos campagnes. Cet espace est nécessaire non seulement pour l’économie, mais aussi pour l’environnement, car – j’y insiste – on veut y voir un peu plus clair… Bien sûr, ...

Notre forêt, surtout la forêt privée, souffre d’un très grand mitage. Elle comprend beaucoup de petites parcelles. Dans nos forêts d’épicéas, quand on abat un arbre, on ne sait pas sur quelle parcelle il tombera, car les parcelles ont été parfois découpées en bandes il y a de cela plusieurs siècles. Il y a trois ans, à l’occasion d’un autre te...

Je ne suis pas favorable à l’amendement n° 139 qui vise à limiter la fourchette du coefficient multiplicateur entre 1 et 3. On cherche ici à réduire considérablement le reboisement, notamment pour des raisons agricoles auxquelles je souscris, à condition de ne pas tomber dans les extrêmes. Nous avons vu des lotissements se bâtir sur des parcell...

Je parle des secteurs ruraux, ma chère collègue, je ne connais pas assez les zones urbaines. Comment voulez-vous que ces gens comprennent qu’on supprime un hectare de bois quelque part pour en replanter trois ailleurs, alors qu’on les oblige, pour des problèmes d’espace, à vivre pratiquement chez leur voisin, car leur parcelle ne fait que 600 ...

Décidément, nous ne voyons pas les choses de la même façon ! Nos avis sont bien différents ! Je pense quand même connaître un peu les milieux agricoles, je suis en quelque sorte un baroudeur, comme en témoignent mes cheveux blancs, puisque j’ai été, pardonnez-moi de le rappeler, pendant treize ans président d’une chambre régionale et durant tr...

Et pour conseiller au mieux un agriculteur, un chef d’entreprise, il faut connaître ses compétences et ses qualités. Et si l’on me dit que ce n’est pas vrai, je suis prêt à prouver le contraire sur le terrain. De plus, les entités aux noms divers suivant les départements qui regroupent une trentaine, une quarantaine ou une cinquantaine de pers...

Par ailleurs, quand je constate – je n’ai pas le chiffre sous les yeux – à quel point les moyens des chambres d’agriculture, du moins celle de ma région, vont être amputés – mais je crois que la réduction est générale en France –, je commence à me poser des questions ! Monsieur le rapporteur, vous dites qu’on va donner des moyens aux chambres ...

J’ai participé, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, à la commission sur le bien-être animal, au sein de laquelle je représentais le Sénat. Nous étions une cinquantaine de personnes autour de la table et les débats ont été longs, difficiles. Les appréciations sont bien différentes suivant les sensibilités et leur vécu. Certes, n’étant...

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous achevons l’examen en deuxième lecture de ce projet de loi, lequel s’est déroulé dans un bon climat. Je reconnais le mérite des rapporteurs, tant ils ont fait d’auditions et se sont impliqués dans l’examen de tous les amendements au cours des deux lectures. Néanmoins, fallait...

Rien dans les dispositions de ce texte relatives aux grandes et moyennes surfaces n’indique en effet comment mieux répartir le profit. Chacun sait aujourd’hui qui en bénéficie, et j’ai cité tout à l'heure des chiffres déplorables. Ce texte va-t-il redonner espoir aux éleveurs, victimes du désamour de leur environnement ? Va-t-il pousser les je...

Vous affirmez que l’on fera mieux que les années précédentes, monsieur le rapporteur, mais je ne vois pas comment : ma région perdra 175 millions d’euros en 2015, 350 millions d’euros en 2016 et 525 millions d’euros en 2017 !

J’irai exactement dans le même sens que M. Savary. Je ne comprends pas bien votre position sur ce point, monsieur le rapporteur, alors même que je partage avec vous un certain nombre d’idées sur ce projet de loi d’avenir. La profession agricole est très attachée à ses lycées agricoles. Ce n’est pas le cas dans d’autres secteurs.

On nous dit que le conseil régional joue déjà un rôle. Pour ma part, je sais comment les choses se passent : j’ai siégé au conseil régional et présidé le lycée agricole de mon département. Le conseil régional désigne un interlocuteur. Sans doute cette personne peut-elle faire remonter un besoin, mais il n’existe aucune véritable négociation, au...

Nous voterons cet amendement, qui est effectivement important. Toutefois, il faudrait aussi veiller à ce que la grande distribution accepte de privilégier ces produits. Or, le plus souvent, celle-ci ne retient que les produits dont les prix sont les plus bas. Dans la bagarre qui oppose la grande distribution et les producteurs français, ce son...

Cet amendement deviendra sans objet si celui de notre collègue Jean-Claude Lenoir, en faveur duquel la commission s’est prononcée unanimement ce matin, est voté.

À une très large majorité, mon cher collègue ! Après le vibrant plaidoyer de notre collègue Jean-Claude Lenoir en faveur de cet excellent breuvage qu’est le cidre, nous pourrons peut-être en déguster lundi soir pendant la suspension. Cela nous permettra de mieux comprendre !

Je voterai cet amendement, car il s'agit d’une mesure très simple, me semble-t-il. On ne sait pas encore exactement quels seront les résultats des GIEE, et notre groupe conserve quelques interrogations à ce sujet. Or, avec cette proposition, nous tenons une mesure concrète, positive et simple. J’y suis donc personnellement favorable.

Comme je l’ai déjà dit en commission, je suis quelque peu surpris. Pendant des décennies, nous avons perdu l’équivalent d’un département de terres agricoles tous les dix ans, et cela ne faisait réagir personne. Il n’y avait que les paysans pour s’en émouvoir et pour s’exclamer : « Mais où va-t-on ? » Or, depuis deux ou trois ans, cette questio...

Nous avons déjà débattu de ce sujet en première lecture. Notre groupe était alors très défavorable à ces dispositions contenues dans l’article 4. Nous le sommes toujours ! J’entendais hier notre rapporteur, M. Guillaume, affirmer combien cette loi allait simplifier l’agriculture et combien les agriculteurs allaient s’en trouver mieux. Or ces ...