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Tout d’abord, puisque je vois que cela en fait rire certains, qui parlent même de cinéma, je tiens à dire que le moment est grave et que l’atmosphère est lourde. Franchement, l’image – je veux le dire à mon tour – que vous donnez n’est pas bonne.
M. Guillaume Gontard, président du groupe GEST. Nous avons longuement débattu ces trois derniers jours.
Nous en étions arrivés à l’article 7 : il n’y avait aucune raison d’interrompre le débat et de passer en force, comme vous l’avez fait. Ce soir, vous avez entravé notre droit d’amendement, notre travail de parlementaire : il était matériellement impossible d’examiner tous nos sous-amendements dans ce délai. Je vous le dis, mes chers collègues...
Mon groupe, comme les groupes communiste et socialiste, a décidé de quitter l’hémicycle, mais je peux vous dire que les sénatrices et les sénateurs de nos trois groupes ne le font pas de gaîté de cœur. Je vous le dis franchement : on avait mieux à faire ce soir, on avait mieux à faire toute cette semaine. Nous voulions discuter d’un texte d’im...
Cet amendement ainsi que le suivant sont défendus.
Évidemment, nous soutenons nous aussi cette demande de renvoi à la commission. Chers collègues de la majorité sénatoriale, chaque fois que l’on met des visages sur cette réforme, chaque fois que l’on parle des gens, chaque fois que l’on cite des prénoms ou des professions, cela vous gêne…
Cela pose question : c’est quand même de la vie des gens qu’il s’agit. Vous êtes en train de leur dire qu’ils vont devoir travailler un ou deux ans de plus. C’est une réalité et il faudra tôt ou tard l’assumer. Derrière les chiffres et les textes, il y a des personnes. C’est important que vous l’ayez en tête. Un renvoi à la commission nous lai...
Vous êtes en train de faire un texte entre vous : très bien ! Visiblement, vous suivez votre propre calendrier. De notre côté, nous avons encore du temps devant nous et nous ne nous priverons pas de vous présenter, encore et toujours, nos propositions. Ce texte particulièrement injuste a provoqué aujourd’hui des manifestations sans précédent d...
Nous voilà donc arrivés au moment tant attendu, à savoir l’examen de l’article le plus important pour le quotidien des Français, qui a pour objet le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans. C’est le noyau de cette réforme, injuste, qui fait peser tous les efforts sur les épaules des travailleurs. Pour ma première inte...
M. Guillaume Gontard. Soyez responsables, retirez ce texte !
Les rentiers !
Le président Retailleau nous expliquait hier, dans une belle envolée, que le recul de l’âge de départ à la retraite permettrait, entre autres bienfaits, d’augmenter mécaniquement le temps d’emploi des seniors et de mettre ainsi plus de travail dans la machine. Je m’étonne donc qu’il nous explique à présent le contraire et qu’il estime nécessair...
Monsieur le ministre, cela commence à se voir… Notre amendement tend à créer une contribution exceptionnelle sur le patrimoine des milliardaires. Je ne sais pas si nous sommes un « paradis fiscal », mais le fait est que les milliardaires ont vu leur fortune doubler au cours de ces deux dernières années, à la faveur des différentes crises. Ce q...
Comme tout au long de cette réforme, le Gouvernement s’obstine à affirmer qu’il n’existe pas d’autres solutions pour financer le futur déficit du système de retraite que le report de l’âge légal de départ à 64 ans. Nous proposons par cet amendement une autre solution qui ne fait pas reposer tout le poids du financement du système sur les épaul...
Cet amendement vise à instaurer, au sein des entreprises de plus de 300 salariés, des indicateurs de continuité de carrières. Ces indicateurs et leur méthode de calcul sont définis par décret et peuvent être complétés par convention ou par accord de branche. Des pénalités financières sont également prévues pour les entreprises qui ne respecter...
Il est donc temps d’en prendre conscience et de faire évoluer les choses.
M. Guillaume Gontard. Franchement, monsieur le ministre, on se décarcasse ! On essaye de trouver des solutions. On essaye de vous faire sortir de la caricature.
Mais, sur ce dernier point, on a tout de même un peu de mal !
Je vous rappelle que nous proposons un système temporaire – je vous le confirme –, sous la forme d’une cotisation exceptionnelle sur les superprofits, c’est-à-dire les profits réalisés notamment pendant ces deux, voire trois années de crise. Et, nous le savons, nous ne sommes pas confrontés à un affaiblissement inexorable du ratio entre le nom...
Dans la continuité de ce que nous avons précédemment suggéré à propos de la taxation des entreprises réalisant plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires, nous suggérons une nouvelle solution alternative à la réforme injuste que souhaite mener ce gouvernement. Nous souhaitons mettre en place une contribution exceptionnelle sur les divi...