Les amendements de Jacques Legendre pour ce dossier
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M. Jacques Legendre. Nous sommes quelques-uns à avoir commencé notre vie politique par le syndicalisme étudiant. Je crois qu'on ne gagnera pas grand-chose à apporter à la Haute Assemblée les moeurs qui furent celles de certains amphithéâtres de l'UNEF à la grande époque !
Il doit être bien clair que le débat qui se déroule au Parlement porte sur un sujet de fond important : l'amélioration de l'éducation dispensée à nos enfants. La majorité entend - c'est légitime - faire passer ce qu'elle croit être bon pour le pays ; l'opposition le conteste - c'est son droit -, mais nous irons au fond des choses et, soyez-en ...
Tous ces amendements en discussion commune visent essentiellement à revenir sur la création de la note de vie scolaire. Madame Voynet, j'ai été quelque peu étonné par vos propos ; vous vous inquiétez du comportement éventuel des détenteurs de l'autorité dans ce domaine. Or M. le ministre vient de rappeler que ce sont les enseignants, les membr...
M. Jacques Legendre. Je me sens obligé de me justifier après les propos qui viennent d'être tenus !
Je reconnais que j'ai eu avec Mme Luc une conversation tout à fait intéressante, à la suite de laquelle j'avais constaté la convergence de nos analyses. Je croyais donc, puisque je soutiens le projet de loi dont nous débattons, que Mme Luc allait faire de même !
Nous nous trouvons devant deux problèmes qui, d'ailleurs, ont déjà été analysés dans deux rapports du Sénat, dont j'ai eu l'occasion de m'occuper de près, en 1994, puis en 2003, rapports qui furent adoptés à l'unanimité par la commission des affaires culturelles du Sénat. Nous avions constaté alors non seulement un problème quant à l'enseignem...
Dans ce nécessaire travail de territorialisation de l'enseignement des langues, des expériences ont, dans le passé, été tentées par des recteurs qui, voulant faire quelque chose, s'étaient entourés, d'une manière plus ou moins formelle, de commissions ayant des contacts avec les conseils régionaux ou les conseils généraux. Puis, un autre recteu...
J'avoue que l'amendement de suppression de l'article 12 bis qui nous est proposé par la commission m'embarrasse un peu : cet article, introduit par l'Assemblée nationale, est le seul à faire référence aux langues régionales de France. Sa suppression pourrait donc être mal interprétée et comprise comme un geste désinvolte ou négatif à l'é...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le débat sur ce texte me paraissait devoir être l'occasion de manifester le bon sens qui est, paraît-il, l'apanage du Sénat.
Or, qu'en est-il vraiment ? En fait de bon sens, nous n'avons cessé d'alourdir les programmes, que les élèves ont du mal à suivre, alors qu'il est nécessaire, dans le respect de toutes les matières, d'adopter un socle de connaissances, une sorte de culture minimale partagée ; il n'est pas question ici de SMIC, comme on a pu le dire ! Si nous n...
...pourrait voter ce texte, s'il pensait que nos élèves ne posséderont pas les connaissances nécessaires pour devenir des citoyens et des Français du XXIe siècle ? Ce sont là des préoccupations que nous partageons tous, mais, au nom du bon sens, concentrons-nous sur l'essentiel : acceptons une notion qui, loin d'attenter à quoi que ce soit, ré...
Je voterai l'amendement de la commission. Si j'avais eu le moindre doute - ce n'est guère le cas ! -, les arguments qui viennent d'être exposés contre cet amendement m'auraient convaincu de soutenir ce dernier. Il faut éviter d'opposer à cet amendement des situations et des états de fait passés. Il y a, madame la sénatrice de la Seine-Saint-De...
Certes, l'école peut contribuer à un parcours professionnel, mais un parcours professionnel peut être dénué de toute qualification. Il nous semble quand même que le rôle de l'école est aussi de contribuer à l'acquisition d'une qualification professionnelle, qui sera nécessaire pour entrer dans la vie dans de bonnes conditions. Cet amendement a...
Je n'ai pas été pas totalement convaincu par les propos de M. le ministre. Je reconnais toutefois que ce sous-amendement, comme l'a dit M. le rapporteur, n'est pas parfait sur le plan stylistique. En conséquence, je le retire.
Le grand nombre d'amendements déposés à cet article montre combien il est difficile de parvenir à une rédaction qui garde toute sa force et qui soit suffisamment condensée afin de pouvoir véritablement être retenue. Je comprends bien que l'on insiste sur le fait que la mission première de l'école doit être de faire partager les valeurs de la R...
Je vais vous lire la proposition que nous vous soumettons avec MM. Charasse et Longuet : « La nation fixe comme mission première à l'école d'assurer la transmission des connaissances et de faire partager les valeurs de la République. « Dans l'exercice de leurs fonctions, les personnels concourant au service public de l'éducation nationale doi...
La nation fixe comme mission première à l'école d'assurer la transmission des connaissances et de faire partager les valeurs de la République. « Dans l'exercice de leurs fonctions, les personnels concourant au service public de l'éducation nationale doivent respecter et mettre en oeuvre ces valeurs. Elles sont obligatoirement enseignées à l'éc...
Je suis stupéfait d'assister à un tel débat et de voir, sur les travées de gauche de notre hémicycle, certains partir en guerre contre un mot qui, soudain, sèmerait la terreur : le mérite.
Je ne parlais pas de vous, monsieur Charasse. Je comprends d'autant moins cette attitude que, en tant qu'historien, je sais que le personnage du boursier, et du boursier au mérite, fait partie du panthéon républicain du XIXe et du XXe siècle.
M. Jacques Legendre. Je souhaite que nous nous retrouvions tous sur nos sources, les valeurs de la République, qui permettent notamment à tous ceux qui le méritent de poursuivre leurs études, y compris lorsqu'ils n'en ont pas les capacités sociales. C'est un fondement de la République.