Photo de Jean-Raymond Hugonet

Interventions en hémicycle de Jean-Raymond Hugonet


654 interventions trouvées.

Comme vient de le souligner Monique de Marco, il s'agit d'un amendement d'appel. Nous avons déjà eu l'occasion d'échanger sur ce thème. Je précise simplement que 5 millions d'euros sont déjà consacrés en 2024 sur les programmes 361 et 334 à la stratégie « Lecture et territoires ». Tout en émettant une demande de retrait, je voudrais savoir ce ...

La présentation sera simple, puisqu'il s'agit d'un amendement de cohérence visant à tirer les conséquences du gel des crédits adopté en première partie du projet de loi de finances 2024.

M. Jean-Raymond Hugonet, rapporteur spécial. Pour répondre simplement à M. Laurent Lafon, nous ne pouvons pas, nous, la commission des finances, constater l'état financier de notre pays, comme notre Haute Assemblée en débat depuis des semaines, et laisser l'audiovisuel public avec la bride sur le cou et une perpétuelle fuite en avant financière.

Monsieur le ministre, nous ne pouvons absolument pas vous laisser dire que les élus locaux auraient une « appétence », voire une « gourmandise », pour les taxes ! (Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains et sur des travées du groupe UC.) Vous appartenez à un gouvernement, nommé par un Président de la République, qui, …

… par électoralisme, a supprimé la taxe d'habitation, quitte à infliger une déflagration au pays !

Les élus sont dans un embarras terrible ; ils n'ont pas une appétence particulière pour les taxes, mais ils doivent faire vivre leurs communes et maintenir leurs budgets à l'équilibre.

M. Jean-Raymond Hugonet . C'est pourquoi jamais les élus locaux ne vous laisseront dire des mensonges pareils !

Mais le problème, ce n'est pas l'investissement, c'est le fonctionnement !

Mais le problème, ce n’est pas l’investissement, c’est le fonctionnement !

Vous êtes – c'est tout à votre honneur – un homme de chiffres, monsieur le ministre. Voilà quelques semaines que nous ferraillons sur les chiffres, et je veux être clair : je ne conteste pas ceux que vous communiquez. Au fond, vous nous apportez la preuve que les communes sont bien gérées. En effet, elles y sont obligées par l'État, celui-là m...

Vous pouvez dodeliner de la tête, monsieur le ministre. Telle est pourtant la réalité de ce que nous vivons dans nos départements respectifs. Vous pouvez ne pas l'accepter, mais vous ne pouvez pas prétendre que nous ne comprenons rien. Nous ne nous rejoignons pas, tout simplement. La machine étant bloquée, l'État nous incite à investir. Le pro...