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C’est pourquoi je suis parfois un peu estomaqué qu’on prétende ici redécouvrir le vrai métier d’agriculteur tout en sous-estimant la qualité des agriculteurs. Moi, j’ai connu un ancien agriculteur qui m’étonnait…
Monsieur Guillaume, vous n’êtes pas président de séance, laissez-moi donc finir ! J’insiste sur le fait que, un peu comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, certains agriculteurs que je connais font de l’agroécologie sans le savoir.
M. Michel Raison, rapporteur. Eh bien, si c’est évident, pourquoi déposer des amendements qui visent des choses qui existent déjà ?
C’est justement ce que je voulais démontrer, et je vous remercie, monsieur Guillaume, de confirmer que mes propos sont évidents et que c’est naturel pour un agriculteur de faire de l’écologie.
Cela n’avait rien à voir !
Encore une fois, cela n’a rien à voir ! C’est de la politique agricole.
Justement ! Nous ne sommes plus dans cette agriculture-là !
Je voudrais vous livrer une réflexion. Je n’ai aucune idée préconçue, mais j’ai des craintes. Notre débat concerne uniquement les abattoirs, mais si nous élargissons la réflexion à toutes les professions qui effectuent des gestes délicats, à même de provoquer des accidents, des polémiques médiatiques, et que des caméras sont installées chez tou...
Quand cela vous arrange !
Nous sommes tout à fait d’accord avec M. le ministre pour dire que, dans notre pays, l’alimentation est saine à 100 %. Même si le « zéro défaut » n’existe pas, la France n’en est pas loin. Si nous voulons pérenniser la transformation à la ferme, que ce soit de la viande, du fromage ou de la farine, nous devons respecter les règles sanitaires. ...
M. Michel Raison, rapporteur. J’ai peur que Claude Bérit-Débat ne me trouve de nouveau incohérent…
Nous nous accordons tous sur le constat : nous sommes très surpris que des centrales d’achat puissent se regrouper aussi facilement, pendant que quelques producteurs qui essaient de s’entendre sur le prix d’une bouteille de côtes-du-Rhône sont taxés de concurrence déloyale. Malheureusement, la situation n’est pas simple. L’amendement n° 80 a p...
Je précise en préambule que les avis que donne la commission, en particulier sur des sujets sur lesquels nous faisons tous le même constat, ne sont pas pris comme ça, de façon désinvolte, au matin : la commission travaille ! Je sais que vous le savez, mais j’aime bien le redire, parce que c’est important. Avant de donner un avis, on consulte le...
On peut se demander si la mesure que tend à introduire cet amendement est bien nécessaire, compte tenu de l’amélioration des dispositifs de répression des comportements abusifs et restrictifs de concurrence qui devraient résulter de l’ordonnance qui sera prise sur la base de l’article 10 de ce projet de loi. En outre, sur le fond – cela ressor...
Cet amendement, déjà présenté et rejeté en commission, vise à soumettre les accords de coopération à l’achat dans la distribution de produits agricoles et alimentaires au contrôle des concentrations. En 2015, la commission avait saisi l’Autorité de la concurrence sur ce sujet, qui avait refusé. C’est précisément compte tenu de cette situation ...
Je confirme que l’agriculture et l’alimentation sont loin d’être des sujets anecdotiques ! L’Autorité de la concurrence exerce une mission concurrentielle et économique. Elle ne peut prendre en compte des critères aussi éloignés de sa mission. Pour autant, l’article L. 420-4 du code de commerce lui impose de prendre en considération le « progr...
La commission a en effet supprimé l’article 10 quinquies, faute de comprendre quelle pouvait être son utilité ! L’agriculture de groupe est inscrite dans l’ADN des paysans ! Elle peut prendre de nombreuses formes, avec les coopératives, dont on a abondamment parlé, les CUMA, les nombreux groupements d’employeurs, qui relèvent eux aussi ...
M. Michel Raison, rapporteur. Le Président Macron, dans la conclusion de son discours de Rungis, a beaucoup parlé de confiance. J’essaie de trouver dans ses propos quelques phrases intéressantes à citer…
Si, il sera content, parce que je le cite ! Il ne vous a pas échappé, mes chers collègues, que les Français ne font plus guère confiance à leurs politiques. Il y a un certain nombre de raisons à cela. Et s’ils assistaient à nos débats de ce soir – je pense que quelques-uns les regardent – ou s’ils lisaient les comptes rendus, ils n’auraient pl...
M. Michel Raison, rapporteur. On a déposé beaucoup d’amendements qui n’ont rien à voir avec la loi. Notre débat se résume à faire le menu des cantines scolaires, alors que nous n’avons aucune compétence en matière diététique – il suffit de nous regarder, tous, et d’apprécier nos rondeurs !