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Interventions sur "l’enseignement" de Claudine Lepage


15 interventions trouvées.

Cet amendement a pour objet de compléter l’article L. 331-6 du code de l’éducation, afin que les élèves sportifs scolarisés dans les établissements du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger bénéficient également des aménagements horaires et d’une scolarité adaptée. Cet amendement tend à poursuivre le travail entamé lors de l’examen de la loi visant à protéger les sportifs de haut niveau et de la loi sur l’éthique et la transparence du sport professionnel. Selon l’article L. 331-6 du code de l’éducation, « les établissements du réseau de l’Agence pour l’enseig...

...opéennes, prépareront soit à l’option internationale du diplôme national du brevet et du baccalauréat, soit au baccalauréat européen. Or ce sont des programmes différents, des pratiques différentes, qui ne s’adressent pas au même public et n’ont pas les mêmes objectifs. L’instauration de ces établissements ne doit surtout pas nous faire oublier, mes chers collègues, l’immense défi que représente l’enseignement des langues étrangères au sein de notre pays. Chaque élève devrait pouvoir maîtriser une langue étrangère au moins à la fin de ses études secondaires, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui. Monsieur le ministre, au côté de ces nouveaux établissements, il est indispensable de développer, sur l’ensemble du territoire, des sections internationales, qui permettent d’intégrer, au sein d...

...modèle d’établissement pour en avoir visité. L’un de mes fils a été scolarisé dans une école européenne à Munich. C’était mon idée initiale, mais je crois que, si l’on veut répondre à vos exigences et à ce que vient de dire Mme Cartron, c’est dans cette direction qu’il faut aller : accueillir des enfants du secteur, mais aussi développer les sections internationales. Nous avons besoin d’étendre l’enseignement des langues au-delà de deux heures par semaine. Nos enfants doivent être en mesure de mener une vraie discussion et de conduire un vrai travail dans des langues étrangères.

...t choisi la filière scientifique ; 32, 9 % la filière économique et sociale ; 8, 2 % la filière littéraire ; 4, 9 % la filière sciences et technologies du management et de la gestion, ou STMG. Les modalités de gestion du baccalauréat et de Parcoursup dans les établissements français à l’étranger sont naturellement un peu différentes de celles d’un établissement de métropole. Ainsi, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, l’AEFE, centralise la gestion du portail pour l’ensemble des élèves passant le baccalauréat hors de France. Bien que cette mission soit fonctionnelle, il n’en demeure pas moins que les élèves et les équipes administratives doivent passer par des procédures de fonctionnement différentes et plus lourdes que celles utilisées pour un candidat en France. L’absence d’attributio...

...français à l’étranger. Cette année, le taux de réussite au baccalauréat de ces établissements est de 97, 3 %. Sur 117 609 candidats, quelque 17 134 ont été reçus. En tant que parlementaire représentant les Français de l’étranger, je suis très attachée au bilinguisme, voire au plurilinguisme, indispensable dans le monde d’aujourd’hui. Il n’est pas rare qu’un lycéen issu du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, l’AEFE, maîtrise trois, voire quatre langues, à la fin de sa scolarité. Pourquoi ne pas encore renforcer et développer l’enseignement des langues dans les lycées en France ? L’expérience du réseau AEFE prouve qu’il est parfaitement possible aux élèves d’étudier trois langues sur une même période. Par ailleurs, monsieur le ministre, je souhaiterais savoir à quelle date les...

...ur le territoire français. Cette documentation est d’autant plus nécessaire que ces élèves, contrairement à leurs camarades basés en France, ne peuvent qu’en de très rares occasions assister aux traditionnelles journées portes ouvertes organisées par les écoles, qui peuvent s’avérer décisives dans le choix d’une orientation. S’il existe depuis 2010 une convention entre l’ONISEP et l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, AEFE, qui met à disposition des élèves du réseau un service numérique pour l’orientation permettant d’apporter des réponses aux questions posées par les jeunes et leurs familles, les informations fournies ne sont malheureusement pas suffisantes. Il convient donc de compléter l’article L. 313–6 du code de l’éducation.

Le Gouvernement a motivé sa volonté de réformer l’enseignement supérieur, pour de nombreuses raisons dont les principales pourraient se résumer ainsi : dysfonctionnements d’APB et aléas du tirage au sort ayant concerné, en 2017, quelque 169 des 12 000 licences existantes, taux d’échec estimé entre 60 % et 70 % en licence et coût de cet échec pour les finances publiques, hausse de la démographie étudiante de 40 000 jeunes par an, souhait de reconnaitre le mér...

...rs pistes. Sans doute pouvons-nous aller encore plus loin, mais ce n’est pas en réduisant drastiquement les crédits de l’agence que nous avancerons dans la bonne direction. En effet, l’AEFE se trouve déjà en situation de sous-financement chronique depuis le transfert, insuffisamment compensé par l’État, des charges immobilières et des pensions civiles. Monsieur le ministre, afin que le réseau de l’enseignement français à l’étranger continue d’être un outil d’influence incontournable pour notre pays, capable de former des personnalités aujourd’hui reconnues comme Amin Maalouf, Leïla Slimani, Jodie Foster, Carlos Ghosn ou Édouard Philippe – cette liste est loin d’être exhaustive –, il est indispensable d’abonder le budget de l’AEFE. C’est pourquoi je vous demande, mes chers collègues, de soutenir ces ame...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, les crédits de cette mission traduisent, cette année encore, la priorité donnée à l’éducation, et je m’en réjouis. J’ai un autre motif de satisfaction, madame la ministre : la première réunion interministérielle sur l’enseignement français à l’étranger, qui s’est tenue tout récemment. Autour de vous, madame la ministre, et de M. le ministre des affaires étrangères, étaient réunis les acteurs du réseau d’enseignement français à l’étranger. Depuis mon arrivée au Sénat, je demande une plus grande coopération entre les deux ministères et j’avais fait voter un amendement en ce sens dans la loi d’orientation et de programmation...

...grâce à la scolarisation de 200 000 élèves étrangers. Mais ce formidable atout pour notre pays doit faire face à un double défi : quantitatif, avec une croissance constante de ses effectifs - plus 18, 5 % en cinq ans -, et qualitatif, tant au regard de l’exigence croissante des familles que de la concurrence internationale. C’est pour répondre à ces défis que le plan d’action en faveur de l’enseignement français à l’étranger de novembre 2013 a mis en place ce mécanisme de concertation. Au cours de cette première réunion, madame la ministre, la nécessaire coordination entre les deux ministères a donc été réaffirmée. Ainsi, il sera organisé une conférence annuelle des ressources humaines et des moyens afin de disposer d’une vision stratégique pour le développement du réseau par une meilleure allo...

...prises au long de nos débats, mais nous ne le dirons jamais assez tant celle-ci, pourtant de l’ordre de l’évidence, a été perdue de vue ces dernières années. Nous portons, sur toutes les travées de notre assemblée, de fortes exigences pour les ESPE, car nous avons pleinement conscience de l’enjeu qu’elles représentent. Nous savons ces exigences partagées et portées à la fois par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et par le vôtre, monsieur le ministre. Les procédures d’accréditation en cours le prouvent. Priorité au primaire, réaffirmation du collège unique mais non uniforme, plus de maîtres que de classes, parcours d’éducation artistique et culturelle, service public du numérique éducatif : ce nouveau souffle pour l’école, notre travail parlementaire l’a complété avec pour ob...

Cet article 2, sur lequel se sont focalisés les débats, a suscité beaucoup d’émoi. Pourquoi une telle effervescence autour de cette disposition qui tend à introduire une nouvelle exception au principe qui fait du français la langue de l’enseignement, des examens, des concours et des thèses ? De grâce, coupons d’emblée court à tout fantasme d’anglicisation irréversible et galopante de l’université française. Nous n’avons rien à gagner à cette détestable défense de la francophonie par la peur, qui fait florès ces dernières semaines. Il va de soi que le français demeurera bel et bien la langue de l’enseignement dans notre pays. La nouvelle ré...

... comme les parents manifestent une certaine réserve. Même si, depuis la réforme de la formation des enseignants, un certificat de compétences en langues est exigé, nous savons tous parfaitement que, en attendant, la majorité des enseignants en poste n’a pas le niveau requis et devra, en l’absence d’assistants de langues vivantes, assurer ces cours de langues sans formation dans la langue ni dans l’enseignement de cette langue. Or, même avec le recours aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement, TICE, que vous préconisez, on ne peut pas enseigner une langue que l’on ne maîtrise pas ! Je ne peux que regretter cette politique d’affichage pour laquelle, notamment, « l’enseignement précoce dès l’école maternelle avec les TICE » serait la panacée. Encore faudrait-il d’aill...

...déjà prévus par les textes ? Leur mise en place effective n’est empêchée, bien souvent, que par le manque de moyens… Est prévu, ensuite, le recours à des locuteurs natifs. Mais que sont les assistants, présents dans nombre d’établissements, sinon des locuteurs natifs ? Et ce n’est pas une nouveauté, puisqu’ils existaient déjà à l’époque lointaine où je fréquentais le lycée ! Est proposé, enfin, l’enseignement de matières non linguistiques en langues étrangères. C’est un excellent moyen, en effet, de témoigner que la langue étrangère, plus qu’une simple discipline, est avant tout un outil de communication permettant, en l’occurrence, d’acquérir des connaissances. N’est-ce pas le rôle des sections européennes, telles que nous les connaissons depuis bientôt vingt ans ? Monsieur le ministre, le bilingui...

Monsieur le ministre, je vous remercie de ces précisions. Vous avez évoqué l’enseignement en langue étrangère de la littérature. On pourrait imaginer qu’il en soit de même pour l’histoire, par exemple. J’insiste sur le fait que cet enseignement pourrait être dispensé par des locuteurs natifs. Je veux vous donner l’exemple du lycée français de Munich, que je connais très bien, où la littérature allemande et l’histoire sont enseignées par un enseignant ou une enseignante allemande. Un ...