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...e budget public total de l’éducation représente, en moyenne, 10, 8 % des dépenses publiques totales dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), contre 8, 4 % seulement en France. Cette hausse des crédits a notamment vocation à rééquilibrer les financements au profit de l’école élémentaire, en accompagnant la très importante poursuite du dédoublement des classes de CP et de CE1 dans le réseau d’éducation prioritaire, ainsi que son extension aux classes de grande section. Sachant que la France dépense l’équivalent de 7 600 dollars pour un élève dans l’élémentaire, contre 8 500 dollars, en moyenne, pour les pays comparables, l’effort consenti en faveur de ces classes depuis 2018 paraît fondé. Toutefois, nous aimerions disposer d’un bilan scientifique préc...
... ceux de la loi pour une école de la confiance. Nous y avions pointé que la ruralité n'était pas suffisamment prise en compte, d'où cette mission sur les territoires. Je valide pratiquement toutes les propositions, mais partage la remarque de notre collègue Céline Brulin : si vous me permettez cette expression, il ne faut pas que des mesures fortes de soutien aux élèves, comme le dédoublement des classes de CP-CE1, se fasse en « déshabillant Pierre pour habiller Paul ». Je pense que les conventions de ruralité sont très importantes et il faut que chacun d'entre nous arrive à les faire évoluer au sein de son territoire. Il me semble également nécessaire de poursuivre la réflexion sur l'évolution des structures et valoriser l'expérimentation. Cette idée a été très mal comprise lors de l'examen d...
Je comprends les propos de M. le ministre sur l’amendement n° 252 rectifié, mais il y a actuellement une requalification des REP+, des REP-ceci et des REP-cela – il y a tant de sigles – et, par conséquent, certaines classes qui devraient être confiées à des postes à profil n’en bénéficient pas, parce qu’elles sont situées dans des zones rurales ou de montagne qui ne sont pas des REP. Je voterai donc pour cet amendement, s’il est maintenu. Pour ce qui concerne l’amendement n° 253 rectifié, relatif aux écoles privées, je ne suis pas une fan de ces écoles, vous le savez, mes chers collègues, mais, quand elles existen...
Je soutiens l’amendement n° 217 rectifié bis, qui répond à une préconisation de la commission de la culture sur la maquette de formation des Inspé. Cette disposition me paraît structurante pour l’usage des outils et des ressources numériques en classe. À ce propos, j’estime que la priorité devrait être accordée à l’utilisation de logiciels libres dans le service public de l’enseignement, ce qui n’est pas souvent le cas. La loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République avait modifié l’article L.131-2 du code de l’éducation et prévu que, dans le cadre de ce service public, la déterminati...
...soulève des interrogations sur la gratuité de l’enseignement dans les établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux, les EPLESF, s’ils venaient à être créés. En effet, la rédaction proposée pour cet article couvre l’enseignement public dans les maternelles et écoles élémentaires, tandis que la rédaction de l’article L. 132-2 couvre les collèges, les lycées et les élèves de classe préparatoire. Cela m’amène au questionnement suivant : par quel article seraient couverts les EPLESF ? Avec cet amendement, nous proposons donc de rétablir la mention de la gratuité de l’enseignement public dispensé pendant toute la période d’obligation scolaire, afin de couvrir l’éventuelle réapparition des EPLESF à l’article 6 quater. Je ne le souhaite pas, mais il faut bien tout prévoi...
...enfants est de nature à répondre à ce problème. Ces absences peuvent le cas échéant se produire une année, mais, si elles se reproduisent tous les ans, il est clair que des morceaux de programme viendront à manquer aux élèves. Si nous avions un peu plus de personnels d’encadrement, nous pourrions rendre effectifs ces contrats de responsabilité ; c’est un peu utopique, parce qu’il y a beaucoup de classes et d’écoles et que cela ne peut pas être fait partout. En tout cas, il me semble que c’est par ce biais, et non par la punition, que nous pourrons avancer. Je ne vois d’ailleurs pas bien les sanctions que Mme Eustache-Brinio voudrait mettre en place. Nous savons bien que le punitif ne fait pas revenir les enfants vers l’école !
Mme Françoise Laborde. Il est un peu dommage que l’amendement n° 236 n’ait pas été examiné après l’amendement n° 237, car, la distinction de la façade et de la classe étant explicitée, peut-être nos collègues se seraient-ils levés plus nombreux pour l’adopter. À l’extérieur, bien sûr, les écoles privées hors contrat sont différentes ; mais, à l’intérieur, les élèves – de futurs citoyens, comme je l’ai précédemment souligné – doivent apprendre la devise de la République. Comme l’on ne peut pas revenir en arrière, c’est un coup raté…
Nous sommes d’accord avec un certain nombre des propos tenus. L’amendement de notre collègue Karam est fort bien adapté. Que toutes les salles de classe de lycée, où il y a des salles de chimie, de biologie, etc., ne disposent pas de carte, pourquoi pas ? Mais avant d’arriver dans le secondaire, l’élève poursuit son parcours à l’école primaire. Or, dans ces salles de classe, sont affichées des cartes de France. Et il semble normal que l’outre-mer y soit représenté. Imaginez une carte de France sans la Corse et Belle-Île ! Tout le monde crierait a...
...une option facultative, alors qu’elle était un enseignement de spécialité obligatoire. Cette situation est inquiétante quand on sait que les titulaires d’un baccalauréat scientifique obtenu en lycée agricole se destinent souvent à devenir ingénieurs agronomes. Le choix de seulement deux spécialités en terminale est problématique quand la poursuite d’études supérieures en requiert trois, comme en classe préparatoire véto-agro, qui exige un niveau élevé en mathématiques, physique et sciences de la vie et de la terre, ou SVT. Par ailleurs, certains lycées agricoles ne seront pas en mesure de proposer tous les binômes de disciplines et, face à ce risque, les parents risquent de préférer les lycées privés. La question de la survie du service public de l’enseignement agricole est donc clairement pos...
...budget. Vous annoncez que 10 000 jeunes en service civique seront affectés à l'aide aux devoirs. Pour assurer la qualité, il faudra les former : ce ne sera pas simple à mettre en oeuvre d'ici septembre... Autre interrogation, la formation continue. Il ne sera pas facile de l'organiser alors que les enseignants seront mobilisés pour les dédoublements, pour le dispositif « plus de maîtres que de classes » dont vous nous expliquez qu'il se poursuivra, sans parler des nombreux remplacements à assurer. Un mot, pour finir, sur la question du redoublement, qui n'a pas encore été évoquée précédemment. J'observe que vous avez fait une annonce fort intéressante : vous voulez des maîtres confirmés au CP. Un voeu qui n'est pas nouveau, de même que pour le CM2. Dans une telle configuration, quid du redou...
...ntendre les différents avis sur la question et notre collègue Claudine Lepage a apporté un complément d'information tout à fait important. Je demeure néanmoins perplexe, car l'enseignement des langues vivantes a toujours été un souci en France. Pourtant, les nouvelles mesures se succèdent sans que l'on prenne le temps de les évaluer, afin de distinguer celles qui sont fructueuses. Le maintien des classes bilangues de continuité, qui implique l'apprentissage d'une LV2 dès le primaire, me semble constituer un moyen de diversion. Dans ma commune de Blagnac, nous proposions, il y a vingt ans, l'apprentissage de l'anglais, de l'espagnol et de l'allemand dès les classes primaires. La municipalité finançait en lieu et place de l'éducation nationale. Petit à petit, celle-ci a repris en charge cet enseig...
...s la recherche en mathématiques et rivalise sans problème dans ce domaine avec les États-Unis. Qu’en sera-t-il demain si les conclusions du CNESCO se révèlent exactes ? Quelles mesures prévoyez-vous de prendre pour ne pas laisser la situation se dégrader ? De nouvelles évolutions des programmes du premier degré et du collège sont-elles envisageables ? J’ai récemment demandé que l’on dédouble les classes pour l’apprentissage de la lecture en cours préparatoire. Peut-être faudrait-il envisager de créer des postes supplémentaires pour l’apprentissage des mathématiques ? Je profite de la discussion budgétaire pour vous alerter sur le sujet, monsieur le secrétaire d’État : il vous faut suivre de près cette problématique, afin d’empêcher que des difficultés n’apparaissent et de prévoir la création d...
...c la ministre de l'éducation nationale, ainsi que la rencontre que nous avons avec vous ce matin, sont pour nous l'occasion d'affiner nos réflexions sur ces questions. J'ai un véritable sujet d'inquiétude concernant les moyens dévolus à la formation continue des enseignants dans l'objectif d'une entrée en vigueur de cette réforme en septembre 2016. L'articulation entre aides personnalisées et classes dédoublées n'est pas encore très claire pour moi ; nos intervenants pourront-ils nous apporter des réponses ? La réforme prévoit désormais que, « sauf dérogation », les élèves de 6e auront au maximum vingt-six heures de présence hebdomadaire, y compris l'aide personnalisée, six heures de présence quotidienne et une pause méridienne d'au moins une heure trente : quelle assurance a-t-on que ces ...
... Ils effectuent d'ores et déjà des heures de réunion qui ne sont pas comptabilisées, et leur situation est souvent très précaire. La laïcité progresse, c'est une bonne nouvelle. Il faudrait officialiser la journée nationale de la laïcité, le 9 décembre. En Haute-Garonne, nous encourageons toutes les écoles à prendre part à l'événement. Enfin, sur l'apprentissage des langues, vous avez évoqué les classes européennes, mais ailleurs, dans les maternelles et à l'école primaire, cet enseignement est un peu faible.
Je voulais revenir sur la notion de l'institution qui se décharge sur les parents. C'est une impression. Il y a un duel entre l'institution et les parents. Les parents se sentent coupables de ne pas être assez présents. Quant aux classes défavorisées, les conditions matérielles pour les devoirs sont plus subies que choisies. Cela se fait à plusieurs sur un coin de la table de la cuisine. Concernant l'aide extérieure aux devoirs, elle peut venir d'un organisme privé mais elle peut aussi venir de la commune qui met en place une aide soit dans le quartier soit dans l'école même. Pour garder le lien parent/école, il ne faut pas déch...
...our remettre l'enfant dans le monde réel et lui apprendre un certain vocabulaire, une syntaxe et une grammaire, que certains n'auront pas la chance d'avoir chez eux. Donc je suis pour l'école obligatoire à partir de trois ans. Je sais qu'il y a eu des propositions de loi pour une possibilité d'école à deux ans, non obligatoire. Je crois qu'on se retrouve tous sur les trois ans. Par rapport à la classe unique, je n'ai pas compris en quoi la loi aura une influence. Dans les villages au contraire, si on rend l'école maternelle obligatoire, cela évitera peut-être de fermer des classes.
... Vous avez dit que, dans le cadre de programmes définis au niveau national, il fallait laisser une marge de manoeuvre aux acteurs locaux : jusqu'ici, nous sommes d'accord. Mais je crains que de laisser les chefs d'établissement libres de décider de l'utilisation d'un quart de leur dotation horaire ne crée un lycée à plusieurs vitesses : là où il n'y a pas de problèmes particuliers, on créera des classes de langues ou on multipliera les demi-groupes, même là où cela ne sera pas nécessaire.
... Vous avez dit que, dans le cadre de programmes définis au niveau national, il fallait laisser une marge de manoeuvre aux acteurs locaux : jusqu'ici, nous sommes d'accord. Mais je crains que de laisser les chefs d'établissement libres de décider de l'utilisation d'un quart de leur dotation horaire ne crée un lycée à plusieurs vitesses : là où il n'y a pas de problèmes particuliers, on créera des classes de langues ou on multipliera les demi-groupes, même là où cela ne sera pas nécessaire.
Cet amendement vise à introduire une référence explicite au patrimoine monumental de l’État français situé en dehors du territoire national. La France est propriétaire d’au moins une centaine d’édifices à haute valeur patrimoniale à l’étranger. Une quarantaine serait classée « monument historique » et une soixantaine de ces monuments seraient ...
...e l’école, avec toujours moins de personnel et de moyens ? Les rapports sur la situation alarmante de l’école primaire, du collège et du lycée se suivent et se ressemblent. Même les analyses internationales pointent du doigt les dysfonctionnements de notre système éducatif. C’est pourquoi je regrette amèrement les choix budgétaires de votre gouvernement. En 2007, la France avait 22, 6 élèves par classe en primaire et 24, 3 dans le secondaire, plus que la moyenne de l’OCDE, soit respectivement 21, 4 et 23, 9 élèves. À chaque rentrée scolaire, la question des effectifs par classe ressurgit. Les enseignants et les familles sont de plus en plus inquiets, surtout dans les établissements les plus défavorisés, premiers touchés par les conséquences dramatiques des classes surchargées. Toujours selon l...