Photo de Yannick Bodin

Interventions sur "langue" d'Yannick Bodin


18 interventions trouvées.

a demandé comment l'éducation nationale prenait en compte le problème spécifique de l'enseignement du français comme langue étrangère pour les élèves dont le français n'est pas la langue maternelle. Il a ensuite estimé que le métier d'enseignant devenait de plus en plus complexe car à la transmission des connaissances venait s'ajouter l'exigence de compétences en matière d'aide personnalisée, d'accompagnement éducatif et d'orientation scolaire. Au moment où l'éducation nationale fait un effort tout particulier pour r...

... d'aide personnalisée ? - un abaissement de l'âge de la scolarité obligatoire de six à trois ans est-il envisagé ? - existe-t-il un bilan quantitatif de l'assouplissement de la carte scolaire mais aussi qualitatif, notamment en termes de mixité sociale ? - quels sont les effets attendus de la mise en place du nouveau système d'orientation ? - que signifie le renforcement de l'enseignement des langues vivantes à horaire constant ? - la formation professionnelle des enseignants est-elle réellement allongée d'une année par la « masterisation » ? - combien de lycées ont-ils signé des conventions avec des grandes écoles ou des universités dans le cadre du tutorat pour les classes préparatoires ?

a encouragé à entrer en « résistance » compte tenu des obstacles qui se dressent face à la cause du multilinguisme européen. Il a attiré l'attention sur les difficultés posées par la traduction dans une Union européenne élargie qui nécessite le recours accru aux langues pivots. Il a souligné, également, le paradoxe de l'anglais qui est considéré comme une langue étrangère par certains pays et comme une langue internationale par d'autres, notamment les pays du nord et nombre de pays de l'est de l'Europe.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, à l'évidence, dans le cadre d'une réflexion sur l'intégration, il est important de soulever la question de la connaissance de la langue française, car son apprentissage constitue un outil, sinon une garantie de l'intégration. Dès lors, cet apprentissage doit être encouragé, mais aussi organisé. Il est vrai que, dans un certain nombre de cas, les conjoints qui rejoignent les Français mariés à l'étranger ne connaissent pas la langue française. Le devoir de la République est d'offrir, à toute personne qui, par son mariage, vient d...

...é les services de l'ambassade et des consulats de France, souhaitant que le personnel diplomatique soit attentif à promouvoir auprès de nos partenaires américains une image aussi positive de la France que l'image qu'ils avaient donnée des Etats-Unis à la délégation française. Il a souhaité, qu'à l'avenir, une plus grande synergie soit recherchée entre les efforts de la France pour promouvoir sa langue à l'étranger et ceux faits pour la défendre sur son territoire. Il a souhaité savoir si une réflexion globale avait été entamée par le ministère des affaires étrangères et le ministère de l'éducation nationale sur l'accueil des étudiants étrangers en France, estimant que l'apprentissage de la langue était un élément d'intégration essentiel et qui méritait d'être amélioré. Enfin, partageant le ...

Ce n'est pas l'école qui garantit à tous les élèves l'apprentissage et la maîtrise de la langue française, c'est l'État. L'école n'est qu'un moyen. L'article 2 de la Constitution précise que la langue de la République est le français. D'autre part, l'introduction de la notion de socle commun de connaissances est encore plus récente, puisqu'elle date de l'examen de la loi Fillon sur l'école. Nous y avions passé plusieurs jours ; nous avions notamment siégé un dimanche matin jusqu'à zéro heu...

Je ne vois pas ce que cet amendement apporte, mis à part de dire que les apprentis doivent apprendre la langue française comme tous les élèves. Mes chers collègues, ne nous ridiculisons pas !

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la loi du 4 août 1994, dont une révision nous est proposée par notre collègue M. Marini, ne saurait faire l'objet d'un long débat entre nous. Si notre langue est attaquée ou maltraitée, notre devoir est de la défendre et, au-delà, de la promouvoir. Je voudrais rappeler en cet instant que cette loi est le fruit d'un cheminement politique qui va au-delà des alternances : un projet de loi avait été préparé en 1992 par notre collègue Mme Tasca, alors ministre délégué à la francophonie et, en 1994, M. Toubon, ministre de la culture et de la francophonie, ...

Je voudrais maintenant exprimer un regret. La loi Toubon, même si elle a su montrer certains mérites, n'est que l'un des éléments de la politique publique de défense et de promotion de la langue française. Surveiller et sanctionner l'emploi de la langue est sans doute utile, mais le projet est court si nous en restons là ! Cette loi ne saurait trouver sa juste mesure qu'avec une politique volontariste de généralisation de la pratique du français sur notre territoire, d'une pratique de qualité et pour tous. Une telle politique devrait également favoriser la diffusion culturelle à l'étran...

Le rapport 2005 sur l'emploi de la langue française nous révèle que les départements qui ont expérimenté les mesures systématiques d'accueil et de formation - entre 180 heures et 600 heures - utilisent les crédits dévolus à la mission générale d'insertion. Je cite ce rapport : « Or ces crédits sont de plus en plus difficiles à mobiliser compte tenu des problèmes budgétaires de cette mission ». Un effort particulier doit être engagé en f...

Les crédits des deux programmes intitulés « Rayonnement culturel et scientifique » et « Français à l'étranger et étrangers en France » passent de 346 millions d'euros attribués l'année dernière à 335 millions d'euros prévus pour 2006. Et l'on prétend défendre la langue française ? L'animation du réseau francophone va, à elle seule, perdre plus de 30 millions d'euros et le service public d'enseignement à l'étranger devra se contenter d'un budget amputé de 12 millions d'euros. Et pourtant, la France doit être à l'avant-garde si elle veut que l'emploi de la langue française soit assuré et défendu dans les pays francophones. Pour conclure, les modifications de la...

Nous sommes tous conscients de la situation préoccupante qui est, depuis plusieurs années, celle de la langue allemande dans notre système d'enseignement. Néanmoins, les politiques de quotas me laissent toujours sceptique. Or fixer des pourcentages d'augmentation de l'apprentissage de la langue allemande revient à fixer des quotas. Ces derniers sont susceptibles de constituer une entrave au libre choix des élèves et de leur famille ainsi qu'à l'élaboration des projets d'établissement. Aussi préférons-n...

L'argument utilisé à propos de l'enseignement de l'allemand et celui qui nous a convaincus de voter en faveur de l'amendement concernant l'enseignement de l'arabe m'amènent à retirer, bien volontiers et sans aucun regret, cet amendement relatif à l'enseignement des langues anciennes.

En réalité, le problème ne tient pas tant à la définition de ce que l'on considère fondamental dans l'apprentissage de la langue, des mathématiques ou d'une langue étrangère, par exemple, qu'à l'idée globale que l'on se fait de la formation, de l'éducation pour l'ensemble des jeunes pendant le cursus obligatoire. Tout le monde a pu mesurer en écoutant, comme nous l'avons fait en commission et ailleurs, ce que pouvaient dire, sur les trois apprentissages réintroduits dans le socle par notre récent vote, aussi bien les synd...

Cet amendement est plus que jamais d'actualité. L'article 2 de la Constitution dispose : « La langue de la République est le français. » A ce titre, il convient d'être vigilant quant au respect des principes et des valeurs de la République dès lors qu'est abordé le sujet des langues et cultures régionales. Si nul ne peut contester la richesse et la part d'identité française que représentent les langues et cultures de France, auxquelles nous sommes tous attachés, il convient néanmoins de s'assur...

...iveau encore trop faible à leur entrée en sixième. C'est une évidence. Les résultats scolaires restent trop dépendants de l'origine sociale des élèves. Trop souvent, l'orientation au collège se fait par l'échec et non par la préparation individualisée d'un projet personnel formatif et professionnel. L'enseignement professionnel est dévalorisé. Les jeunes Français ne parlent pas assez bien les langues étrangères. Bref, l'école, c'est vrai, a besoin d'avancer, de se réformer, d'évoluer. Nul n'en doute, pas plus ici que dans les manifestations lycéennes, pas plus les lycéens et les professeurs que les parents d'élèves, qui ont réagi très négativement à votre projet. Votre texte, monsieur le ministre, constitue d'abord un renoncement. Il n'est pas adapté aux besoins réels de l'école, il manque...

...s, dont vous vous êtes d'ailleurs bien gardé de spécifier les modalités de budgétisation. Il y a fort à craindre qu'il s'agisse de simples redéploiements et de mise en oeuvre de moyens nouveaux. D'ailleurs, la seule mesure concrète que nous connaissons à ce jour en termes financiers est la suppression des TPE en terminale afin de financer - mais comment ? - le renforcement de l'apprentissage des langues. Ce n'est pas maintenant que vous pourrez faire quelque chose pour la rentrée prochaine :...

...s importants pour mieux lutter contre la violence scolaire, qui est en augmentation constante ; pour permettre le nécessaire apprentissage de la citoyenneté, de ce que certains appellent le « vivre ensemble » ; pour mieux personnaliser l'aide aux élèves, pour mieux prendre en charge les élèves en difficulté scolaire ou sociale ; pour favoriser les apprentissages indispensables, notamment pour les langues ou les nouvelles technologies ; pour mieux assurer une véritable assistance sanitaire et sociale. Dans votre budget, l'encadrement adulte des élèves est en régression. Sont touchés, je le rappelle rapidement, le taux d'encadrement dans le premier degré, les postes dans le second degré, les postes de maîtres-auxiliaires et de professeurs contractuels, les emplois administratifs, les aides-éducat...