Les amendements de Philippe Dallier pour ce dossier

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… mais comptant en son sein, par exemple, le Soudan. Les termes de cette résolution sont une injure à l’histoire. Pis, ils sont une négation de l’existence même de ce qu’il y a de plus sacré pour le peuple juif, le Mont du Temple, à Jérusalem.

Au sein de la communauté juive de France, l’émoi est considérable. Est-ce donc ainsi que la France compte faire progresser le processus de paix, une paix que nous appelons tous de nos vœux ? Mardi dernier, à l’Assemblée nationale, M. le ministre des affaires étrangères semblait embarrassé. Hier, monsieur le Premier ministre, vous avez dit reg...

M. Philippe Dallier. Plus précisément, qui a autorisé notre représentant à l’UNESCO à voter en faveur de l’adoption de cette résolution ?

Monsieur le Premier ministre, personne ne met en doute la sincérité des regrets que vous avez exprimés, mais nul, dans cet hémicycle, ne peut croire que notre représentant à l’UNESCO ait agi de son propre chef !

La question qui se pose est la suivante : y a-t-il un pilote dans l’avion ? Nous pensons qu’il y en a un ! Sur ce sujet extrêmement sensible, la France doit conserver une position équilibrée. Sinon, l’initiative qu’elle a prise d’organiser une conférence internationale à la fin du mois de mai n’a absolument aucune chance d’aboutir. Il faut fai...

Ma question s'adresse à M. le garde des sceaux et porte également sur le tribunal de grande instance de Bobigny. Bobigny est la deuxième juridiction de France, après Paris, avec 40 000 nouvelles affaires par an au civil et 40 000 au pénal. Pour faire face à cette masse de dossiers, les effectifs – même si beaucoup les jugent insuffisants – son...

La situation du TGI de Bobigny n’a jamais été excellente, mais des postes de magistrat et de greffier ayant été créés en 2011, la situation s’était améliorée. Depuis dix-huit mois environ, elle s’est de nouveau détériorée au point de devenir inacceptable. Plus que tout autre, le département de la Seine-Saint-Denis a besoin d’une justice effica...

Edwy Plenel, rédacteur en chef de Mediapart, que l’on ne peut guère soupçonner de complaisance à l’égard de l’opposition – pas plus qu’à l’égard de la majorité, je vous l’accorde –, écrit voilà deux jours : « L’affaire Jouyet n’est pas une affaire Fillon, c’est une affaire Hollande. »

… ne serait qu’un contre-feu pour détourner l’attention et cacher les non-dits qui entoureraient les circonstances du décès de ce jeune manifestant dans le Tarn. La une de Libération apporte ce matin de nouveaux éléments à ce sujet.

Répondant hier, lors de la séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale, à deux questions sur le même thème, vous avez, monsieur le Premier ministre, botté en touche, …

… rappelant votre attachement à l’indépendance de la justice. Soit ! Toutefois, monsieur le Premier ministre, la question n’est pas là. Il s’agit non pas de l’affaire Bygmalion et de ses suites judiciaires, que nous attendons avec impatience, tout comme vous, mais des déclarations du secrétaire général de l’Élysée, l’un des plus importants rou...

… soit M. Jouyet a sciemment instrumentalisé les journalistes du journal Le Monde. Je ne vois pas d’autres hypothèses. Si M. Jouyet a commis une gaffe, son honneur aurait dû lui commander de réparer le tort qu’il a causé autrement que par deux communiqués de presse contradictoires reconnaissant, de facto, qu’il avait menti. Il devait a...

S’il a sciemment tenu les propos enregistrés et rapportés par les journalistes du Monde, c’est pire encore, car on ne pourrait y voir que la volonté manifeste de déstabiliser l’opposition, tout en focalisant les médias sur autre chose que les sujets dérangeants du moment. Monsieur le Premier ministre, je ne sais pas où est la vérité, ma...

M. Philippe Dallier. La représentation nationale et les Français ont le droit de savoir si le mensonge de M. Jouyet était une gaffe ou s’il était destiné à détourner l’attention, quitte à salir l’honneur de François Fillon. Tel est le sens de ma question.

Lors de ses vœux aux Français, le Président de la République a donné le sentiment de vouloir infléchir la politique économique et budgétaire du Gouvernement. Cet infléchissement, du discours en tout cas, partait d’un constat : la croissance n’a pas été au rendez-vous en 2013. François Hollande a d’ailleurs, une nouvelle fois, reconnu avoir sous...

Ma question s’adresse à M. le ministre de l’économie et des finances. Monsieur le ministre, les Français ont vécu dix longs mois de campagne électorale qui auraient dû les éclairer, si ce n’est que le candidat Hollande s’est comporté comme un impressionniste, dont la toile se serait intitulée Les riches paieront.

Touche après touche, depuis la fameuse tranche à 75 %, tout fut dit pour laisser croire qu’il serait possible de sortir de la crise sans efforts, si ce n’est pour les plus fortunés. Diminuer le nombre de fonctionnaires ? Pas nécessaire ! Faire des économies ? C’est de la rigueur ! Améliorer la compétitivité de nos entreprises ? Que nenni ! ...

Ainsi fut la campagne présidentielle : un véritable trompe-l’œil ! Et pour durer jusqu’aux législatives, notre nouveau Premier ministre demanda à la Cour des comptes un audit, osant affirmer : « Je ne connais pas la situation réelle du pays. » La Cour, je le rappelle, certifie les comptes de la nation depuis 2006. Elle vient de rendre son ver...

… tout en abaissant le coût du travail en France. C’est une erreur dramatique ! Qui paiera la note ? Les riches ? Alors, sont riches les 9 millions de salariés ou fonctionnaires qui perçoivent des heures supplémentaires et auxquels vous allez retirer, en moyenne, 500 euros par an. Alors, sont riches les 5 à 6 millions de salariés qui bénéfic...

En 2013, il vous faudra trouver environ 25 milliards d’euros pour tenir les engagements de la France et vous préparez les esprits, sous couvert de dialogue social, à une augmentation de la CSG de 2 % à 4 %. Monsieur le ministre, ma question est simple. §Quand direz-vous aux Français ce que vous entendez faire…