Les amendements de Philippe Marini pour ce dossier
375 interventions trouvées.
C’est donc qu’il faut tailler davantage et tout de suite dans les dépenses, n’est-il pas vrai ?
: c’est le propre des fins de sessions et le fruit de la répétition des mêmes propos, des mêmes thèses, des mêmes oppositions, des mêmes incompatibilités, des mêmes certitudes. Mes chers collègues, il s’agit là de la traduction tout à fait naturelle de ce que sont nos institutions ; il n’y a pas lieu de s’en étonner. Toutefois, au-delà du déb...
M. Philippe Marini, président de la commission des finances. … je me hasarderai, avec l’accord de mes collègues, à formuler quelques vœux.
Ces vœux s’adressent au Gouvernement, qui a la charge de l’exécutif, sous l’autorité du Président de la République.
M. Philippe Marini, président de la commission des finances. Monsieur Baylet, que l’on apprécie ou non le chef de l’État, l’intérêt des Français et celui de notre pays est que nous arrivions à faire notre chemin le mieux possible dans les premiers mois de l’année 2012.
La pire des politiques, c’est la politique du pire ; c’est le dénigrement de soi-même, le dénigrement de son propre pays.
C’est la mise en évidence de toutes nos faiblesses, de toutes nos difficultés, de toutes nos maladresses. Or personne n’est à l’abri de faiblesses, de difficultés, de maladresses : elles sont inévitables !
Mes chers collègues, je me permets simplement d’exprimer le vœu que l’on laisse agir ce gouvernement, compte tenu de la période, particulièrement difficile. Les perspectives électorales des prochains mois n’excusent pas tout !
… ces illusions dont il faudrait sortir très vite ! Nous sommes à la veille d’élections tout à fait décisives : il n’est de l’intérêt de personne de contracter des accords factices ou de provoquer des rencontres de hasard. Nous sommes bien d’accord sur ce point ! Toutefois, nous devons tous être conscients que la situation que l’on trouvera l...
Il faudra la prendre en main avec énergie, avec le sens des décisions et sans perdre trop de temps dans les compromis internes et les réglages entre tendances ou entre formations, chacune devant recevoir son lot de consolations ou de satisfactions.
Mes chers collègues, nous voyons, dans le fonctionnement même de notre excellente Haute Assemblée, que, pour la nouvelle majorité, la voie est étroite si elle veut être crédible : vous le savez, et nous l’observons avec intérêt, une majorité complexe, une majorité plurielle, ce n’est pas simple à faire vivre !
Monsieur Carrère, ne simplifiez pas tout à l’excès ! Nous sommes dans un vieux pays, qui vit ses contradictions ; vous les vivez comme je les vis. Je formule donc le vœu qu’en 2012, quelles que soient les convictions que chacun défendra, nous sachions éviter de dénigrer notre pays, de lui créer des difficultés artificielles à côté des difficul...
Personne n’a le secret du programme ou de la nouvelle stratégie fiscale qui contentera tout le monde, qui dynamisera la croissance, qui fera progresser l’équité, qui résoudra tous les problèmes et satisfera toutes les corporations. Chacun sait que la solution pour demain nécessite beaucoup d’énergie, beaucoup de discernement, beaucoup d’équité...
: c'est le propre des fins de sessions et le fruit de la répétition des mêmes propos, des mêmes thèses, des mêmes oppositions, des mêmes incompatibilités, des mêmes certitudes. Mes chers collègues, il s'agit là de la traduction tout à fait naturelle de ce que sont nos institutions ; il n'y a pas lieu de s'en étonner. Toutefois, au-delà du déb...
M. Philippe Marini, président de la commission des finances. … je me hasarderai, avec l'accord de mes collègues, à formuler quelques vœux.
Ces vœux s'adressent au Gouvernement, qui a la charge de l'exécutif, sous l'autorité du Président de la République.
M. Philippe Marini, président de la commission des finances. Monsieur Baylet, que l'on apprécie ou non le chef de l'État, l'intérêt des Français et celui de notre pays est que nous arrivions à faire notre chemin le mieux possible dans les premiers mois de l'année 2012.
La pire des politiques, c'est la politique du pire ; c'est le dénigrement de soi-même, le dénigrement de son propre pays.
C'est la mise en évidence de toutes nos faiblesses, de toutes nos difficultés, de toutes nos maladresses. Or personne n'est à l'abri de faiblesses, de difficultés, de maladresses : elles sont inévitables !
Mes chers collègues, je me permets simplement d'exprimer le vœu que l'on laisse agir ce gouvernement, compte tenu de la période, particulièrement difficile. Les perspectives électorales des prochains mois n'excusent pas tout !