Interventions en commissions de Philippe Marini

Merci, madame la Secrétaire générale, de nous avoir présenté les conséquences concrètes de cette régulation en cours de mise en place. A présent, je me tourne vers François Pérol, qui, en tant que président d'un grand groupe bancaire, connaît bien la situation du tissu économique, dans ses fragilités comme dans ses forces. Vous êtes l'un des ut...

Pouvez-vous nous dire, ce que représentent, actuellement, dans votre groupe, les activités pour compte propre ?

Si tout le monde déteste les banques, tout le monde adore les caisses d'épargne !

Si je comprends bien, on peut dire que l'économie rhénane, telle que Michel Albert l'avait théorisée en son temps, est révolue ? On se dirige donc vers une économie désintermédiée où les financements des entreprises dépendront beaucoup plus de l'accès aux marchés.

Cela va de soi ! Cela a toujours été l'axe historique de communication des caisses d'épargne : l'Ecureuil est sympathique, à la différence du banquier habituel !

Des « municipal bonds », comme des « euro-bonds » !

C'est un conseil que je souhaite obtenir. Le banquier nous dit que cela ne relève pas de sa compétence ; vous, vous nous dites que votre avis n'est pas stabilisé. Qui est susceptible de nous fournir une réponse ?

M. le Professeur Plihon, pour lancer votre intervention et rebondir sur les propos de M. Pérol, je voudrais vous demander s'il n'y a pas un paradoxe, en apparence du moins, dans ce que nous annoncent les banquiers, entre la renationalisation des activités du crédit d'un côté, et l'harmonisation maximale à l'échelle de l'Europe de l'autre.

La Commission peut recevoir des instructions des Etats...

Comme les banques vont moins recruter, cela va se réguler tout seul...

Nous avons une prochaine table ronde avec M. Ramon Fernandez : cela fait partie des sujets que nous allons mettre à l'agenda.

D'ailleurs, le fait que la banque irlandaise la plus en difficulté n'ait pas été soumise aux tests de résistance européens illustre sans doute votre dernier propos.

C'est une excellente conclusion sur le thème de la modération qui conviendra, je l'espère, à cette maison ! Merci de nous avoir consacré votre temps et d'avoir fait vivre un débat aussi substantiel et intense.

Vous nous décrivez le système des réserves obligatoires et de l'encadrement du crédit tel qu'il a été pratiqué en France pendant une assez longue période. J'ai été le directeur financier d'un groupe public, qui avait beaucoup de trésorerie, dans les années 1980 et je faisais le maximum de mes produits financiers en désencadrant. Il y avait un m...

Vos propos, Monsieur le professeur, font grand plaisir à certains membres de notre commission.

Le banquier nous dit que ce n'est pas de sa compétence, vous nous dites que votre avis n'est pas stabilisé...

Mais la Commission peut recevoir des instructions des Etats.

Notre table ronde s'intitule « Avenir de la zone euro : vers un rôle plus actif de la Banque centrale européenne (BCE) », sans point d'interrogation. Cela contribuera à stimuler le débat. C'est la première fois que la commission des finances auditionne Pierre Jaillet et Gilles Moëc. Elle a en revanche entendu Patrick Artus sur la situation écon...

La commission est heureuse de vous accueillir, madame, monsieur le ministre. C'est un plaisir... répétitif, vu la succession des projets de loi de finances rectificative... Nous avons convié à cette audition les membres de la commission des affaires sociales, dont je salue la présidente Annie David, puisque ce nouveau collectif budgétaire conce...

Ne risque-t-on pas de « mourir guéri » ?