Les amendements de Raymonde Le Texier pour ce dossier
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Nous prendrions acte de votre fin de non recevoir si elle faisait suite aux conclusions de ce fameux rapport que nous réclamons. En 2009, 256 000 mariages et 175 000 PACS ont été conclus en France. Le rapport du COR, auquel vous vous êtes référé plusieurs fois au cours de ce débat, monsieur le ministre, préconise l’extension des pensions de ré...
Cette injustice, qui pourrait être très préjudiciable à certains, mériterait bien un rapport. C’est vraiment dommage de persister dans votre refus, monsieur le ministre.
Monsieur le président, nous souhaiterions une courte suspension de séance, afin que la commission puisse malgré tout se réunir pour examiner ce nouvel amendement proposé par M. le rapporteur.
… dire et redire ce que nous disons depuis le début de cette séance. Je vais donc me répéter, mais sans aucun complexe : je ne vois pas pourquoi il n’y aurait que le ministre qui aurait le droit de nous expliquer toujours la même chose, avec les mêmes arguments, pour expliquer que, finalement, les femmes n’ont droit à rien ! Oui, je tiens à ra...
J’aimerais d’ailleurs savoir comment vous avez chiffré le nombre de femmes concernées et évalué le coût pour le Gouvernement. Cela me laisse très sceptique ! Donc, avec cette clause, la mesure ne touche qu’un minimum de femmes, qui vont réfléchir très sérieusement à leur retraite, qu’elles vont prendre dans un délai d’un, deux ou trois ans à p...
Et si je m’exprime de cette manière plutôt cavalière, c’est parce que j’imagine – sans doute à tort – que le Président de la République n’en a pas usé autrement avec vous !
Repousser l’âge de la retraite sans décote de 65 à 67 ans, c’est s’attaquer à celles et ceux qui ont subi les horaires contraints, le travail haché, l’emploi au rabais, les tâches usantes et les métiers pénibles. Avec cet article 6, vous vous attaquez à ceux dont les retraites ne se chiffrent qu’en centaines d’euros, à ceux qui ont besoin de n...
Tout à l’heure, lors des prises de parole sur l’article 6, mes collègues ont expliqué avec maints détails les raisons de notre totale opposition à l’article 6, qui, comme le précédent, est emblématique du présent projet de loi. Il constitue une injustice majeure et fondamentale. L’injustice est majeure, parce que, en choisissant de relever à 6...
Nous ne nous opposerons évidemment pas à cette mesure mais je constate que nos amendements ont aussi des intentions louables et qu'on les écarte avec désinvolture, sûrement à cause de leurs auteurs.
Comme l’a dit cet après-midi Pierre Mauroy, « entre vous et nous, la différence est très grande ». Monsieur le ministre, cette phrase m’est revenue à l’esprit quand je vous ai entendu tout à l'heure évoquer le livre Le Quai de Ouistreham. En effet, vous avez affirmé que son héroïne finissait par obtenir un CDI et une protection sociale ...
… sont sous-payées et vivent perpétuellement dans la peur de perdre leur emploi sans pouvoir en retrouver un autre. Elles sont maltraitées, y compris à l’agence de Pôle emploi, où l’on rétorque à une candidate à un poste dans une grande surface : « Ça, c’est pour le haut du panier ; vous, vous êtes le fond de la casserole ! » Voilà, pour ma par...
Ce soir, Cendrillon a enfin pris conscience qu’elle était la cinquième roue du carrosse et elle demande la suppression de cet article !
Ce projet de réforme proposé dans l’urgence par le Gouvernement pour répondre aux exigences de la notation financière et crédibiliser la signature de la France sur le marché de la dette publique ne garantit pas, à long terme, la pérennité de notre système par répartition. Pire, il aggrave les injustices ! Ce sont les salariés aux carrières inc...
Avec cet article, nous parvenons au cœur de votre projet de loi, monsieur le ministre, précisément au cœur de son injustice, puisqu’il s’agit de reculer l’âge légal de départ à la retraite. C’est la fin des 60 ans, le passage à 62 ans. Dès la discussion générale, plusieurs de mes collègues vous ont démontré que ce recul n’était ni une fatalité,...
Des travailleurs durs à la peine, vous exigez qu’ils prolongent leur peine. De la France qui se lève tôt depuis longtemps, vous exigez qu’elle se lève tôt encore plus longtemps ! En dernière analyse, le recul de l’âge légal de la retraite à 62 ans revient à créer une surtaxe de deux années. Malgré toutes les promesses du Président Sarkozy, vous...
Aujourd’hui, les personnes qui n’ont pas un déroulement de carrière complet, les femmes notamment, peuvent bénéficier d’une retraite sans décote à 65 ans. Le Gouvernement nous présente son amendement comme une avancée. Or de quoi s’agit-il ? Un assuré parent, une femme le plus souvent, pourra bénéficier à 65 ans d’une retraite sans décote, mêm...
Nos sous-amendements viennent d’être rejetés. Ils allaient bien au-delà de l’amendement du Gouvernement mais aussi de celui de M. Nicolas About. Cela dit, la situation des handicapés et de leurs familles est très difficile. Les avancées obtenues ont toujours été dues au travail et à l’implication des parents de handicapés. Non seulement ils ét...
… car il va un peu plus loin que celui du Gouvernement, ce qui au demeurant n’est pas difficile…
Mais il faut bien les replacer dans leur contexte : maintenir les soixante-cinq ans pour les parents de trois enfants et pour les parents d'enfants handicapés, c'est bien la moindre des choses ! Nous avions des amendements dans le même sens, ils sont passés à la trappe selon une tactique politique classique : s'assurer des voix centristes... N...
Justement, c'est parce qu'elle est dans notre législation qu'il faut la préciser ! Monsieur Lorrain, pourquoi vous braquez-vous ? Vous étiez favorable au fait de reconnaître la pénibilité psychologique des métiers des travailleurs sociaux, ce qui aurait conduit à ouvrir une brèche que le Gouvernement aurait aussitôt dénoncée, lui qui ne cherch...