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Voici le dernier de nos amendements relatifs aux Français de l’étranger. L’article 2 du présent projet de loi de finances procède à l’aménagement du mécanisme de la décote, ainsi qu’il en a été question précédemment. Cette mesure s’appliquera notamment aux non-résidents dits « Schumacker » – vous avez déjà évoqué cette jurisprudence, monsieur...
Oui, je le maintiens, monsieur le président.
Quelle amnésie !
Bravo !
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, l’examen du projet de loi de finances intervient dans un contexte de reprise économique – je m’excuse auprès de mes collègues et amis siégeant sur les travées de droite de notre hémicycle de ne pas abonder dans leur s...
Ainsi, la croissance a gagné 0, 3 % au troisième trimestre. L’accroissement de la consommation des ménages s’est poursuivi, avec une augmentation de 0, 3 % au troisième trimestre et de 1, 3 % sur l’année. L’investissement des entreprises a connu une hausse de 2 % sur un an.
Le climat des affaires s’améliore chaque jour. Le taux de marge des entreprises se redresse. Et cætera, et cætera !
M. Richard Yung. En effet, mon cher collègue, mais je ne voudrais pas lasser mon auditoire !
Ces indicateurs confirment le raffermissement de la croissance. Bien évidemment, l’activité économique est stimulée par ce que l’on appelle « l’alignement des étoiles », à savoir la parité entre l’euro et le dollar, la faiblesse des taux d’intérêt et le prix du baril de pétrole. Toutefois, ces éléments n’expliquent pas tout. Le redressement ...
Les mesures mises en œuvre depuis trois ans commencent à produire leurs effets. Monsieur Delahaye, la fiscalité des ménages a décru de 5 milliards d’euros ! Sur ce sujet, j’ai l’impression que nous n’avons pas lu le même document.
Quant aux entreprises, elles ont bénéficié de 19 milliards d’euros d’allégements de charges. Vous ne l’avez peut-être pas lu dans les documents budgétaires, mais c’est la réalité !
Ces résultats encourageants de l’année 2015 rendent réaliste et crédible l’hypothèse de croissance de 1, 5 % sur laquelle repose le présent projet de loi. Cette hypothèse est peut-être un peu pessimiste, mais il vaut mieux se réserver de bonnes surprises plutôt que de risquer des déceptions ! Au reste, elle correspond à celle du consensus des ...
La première porte sur la faiblesse de l’inflation. Le présent projet de loi de finances est construit sur une prévision d’inflation de 1 %, ce qui est assez modeste. J’appartiens à une génération où l’inflation était un fléau que l’on devait combattre.
Aujourd'hui, c’est tout le contraire : il faut s’efforcer de porter l’inflation à 2 %... Disons que l’inflation fait partie de ces nouveaux veaux d’or que nous devons adorer ! Cependant, dans la réalité, nous sommes loin de ces taux : l’inflation s’élève à 0, 01 %. Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, il me semble donc assez lé...
… même si l’économie française y est probablement moins sensible, dans la mesure où le principal moteur de notre croissance est la consommation des ménages, contrairement à la croissance allemande, qui est portée par les exportations. Monsieur le ministre, vous avez eu raison de parler de « budget de continuité ».
Vous continuez une politique de sérieux budgétaire. Tout à l'heure, M. Dallier a regretté le temps perdu.
Il a même élevé le niveau du débat budgétaire en citant À la recherche du temps perdu.
M. Richard Yung. Il faudrait savoir ce que vous voulez !
M. Richard Yung. Je tiens à lui rappeler que le dernier tome de La Recherche s’intitule Le temps retrouvé. En l’occurrence, c’est la croissance que nous allons retrouver !
M. Richard Yung. Monsieur Delahaye, le déficit public poursuit sa décrue à un rythme plus rapide que celui qui était prévu dans la loi de programmation des finances publiques. En effet, les prévisions pour cette année et pour l’année prochaine sont en avance de 0, 3 point par rapport à la trajectoire de solde effectif qui avait été définie.