Amendement N° 37 4ème rectif. (Retiré)

Bioéthique

Discuté en séance le 9 juin 2011
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 8 juin 2011 par : Mme Hermange, M. de Legge, Mme Payet, MM. du Luart, Gilles, Leleux, Mme B. Dupont, MM. Vial, Lardeux, Vasselle, Bailly, Bécot, Falco, Cazalet et de Montgolfier, Mme Des Esgaulx, M. Revet, Mme Rozier, MM. Darniche, del Picchia, B. Fournier, Lorrain, Marini, Pozzo di Borgo, Laménie, Huré, Mmes Henneron, Mélot, MM. Retailleau, Badré, Mme Hummel, MM. Beaumont, P. Blanc.

Photo de Marie-Thérèse Hermange Photo de Dominique de Legge Photo de Anne-Marie Payet Photo de Roland du Luart Photo de Bruno Gilles Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Bernadette Dupont Photo de Jean-Pierre Vial Photo de André Lardeux Photo de Alain Vasselle 
Photo de Gérard Bailly Photo de Michel Bécot Photo de Hubert Falco Photo de Albéric de Montgolfier Photo de Marie-Hélène Des Esgaulx Photo de Charles Revet Photo de Janine Rozier Photo de Philippe Darniche Photo de Robert del Picchia Photo de Bernard Fournier 
Photo de Jean-Louis Lorrain Photo de Philippe Marini Photo de Yves Pozzo di Borgo Photo de Marc Laménie Photo de Benoît Huré Photo de Françoise Henneron Photo de Colette Mélot Photo de Bruno Retailleau Photo de Denis Badré Photo de Christiane Hummel 
Photo de René Beaumont Photo de Paul Blanc 

Alinéa 4

Remplacer le mot :

médicaux

par le mot :

thérapeutiques

Exposé Sommaire :

Dans l'état actuel du projet de loi, les recherches sur l'embryon humain seraient autorisées « lorsqu 'elles sont « susceptibles de permettre des progrès médicaux majeurs ».

Ce terme de médical, qui selon l'exposé des motifs du projet de loi, permettrait d'inclure le diagnostic et la prévention, signifie que les recherches visées n'auraient plus un objectif direct de soin mais qu'on s'orienterait vers la recherche fondamentale.

En effet, en première lecture au sénat, le ministre de la santé avait précisé que "dans la recherche à finalité médicale, ce qui compte, ce qui est important, c'est l'aspect diagnostic, c'est-à-dire les recherches physiopathologiques, plus le diagnostic des maladies, et non plus seulement les traitements. On touche à l'essence du mal que l'on souhaite combattre, on approfondit la recherche à son sujet, au lieu de se cantonner au traitement proprement dit. Tel est l'enjeu. Voilà pourquoi cette précision a été apportée."

Le dispositif proposé risquerait donc de permettre à la recherche d'utiliser les cellules souches embryonnaires comme outils de criblage de molécules et de modélisation de pathologies qui relèvent de la recherche pharmaceutique, répondant en cela à des enjeux économiques et financiers très éloignés du souci de « progrès thérapeutiques majeurs », alors même que les cellules souches reprogrammées (iPS) sont aussi pertinentes, et plus accessibles que les cellules souches embryonnaires pour le criblage des molécules et la modélisation des pathologies.

Le présent amendement vise à empêcher une telle dérive.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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