Amendement N° 11 2ème rectif. (Rejeté)

Saisine du conseil constitutionnel

Discuté en séance le 14 mars 2013
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 13 mars 2013 par : MM. Pointereau, Cornu, Bizet, Béchu, Bécot, Bourdin, Mme Bruguière, MM. Carle, Cardoux, de Legge, Mme Deroche, MM. Doligé, Doublet, Grignon, Milon, Magras, Pierre, Pillet, Trillard, D. Laurent, de Montgolfier, Grosdidier, Dulait, Houel, César, Adnot, Laménie.

Photo de Rémy Pointereau Photo de Gérard Cornu Photo de Jean Bizet Photo de Christophe Béchu Photo de Michel Bécot Photo de Joël Bourdin Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Jean-Claude Carle Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Dominique de Legge Photo de Catherine Deroche Photo de Éric Doligé Photo de Michel Doublet 
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Alinéa 2

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

« Art. L. 191. – Les communes du département membres d’un même établissement public de coopération intercommunale de plus de 50 000 habitants forment un canton élisant au moins deux membres du conseil départemental.
« Chaque autre canton du département élit un membre du conseil départemental. »

Exposé Sommaire :

En zone rurale, le canton a une signification et correspond aux réalités locales. Très souvent, le périmètre d'une intercommunalité s'est constitué sur les limites d'un canton. Il serait absurde de vouloir supprimer ces cantons ruraux ou de vouloir les fusionner par deux. Le scrutin majoritaire est adapté à ces cantons ruraux.

A l'inverse en zone urbaine, les limites cantonales ne correspondent à aucune réalité administrative. La plupart du temps, les cantons urbains ne respectent même pas les frontières des quartiers d'une commune. La logique urbaine dépasse le plus souvent les limites cantonales. Il semble alors judicieux de créer de la solidarité entre les candidats de ces cantons urbains en leur permettant de se présenter ensemble devant les électeurs. La représentation proportionnelle est adaptée à ces cantons urbains.

Tel est l'objet du présent amendement, de proposer un scrutin mixte urbain/rural.

Dans les cantons ruraux le scrutin majoritaire à deux tours serait maintenu. Les cantons urbains seraient fusionnés en une seule grande circonscription électorale élisant autant de conseillers généraux à la proportionnelle qu'il y a de cantons fusionnés.

Les cantons urbains recouvriraient le périmètre exact des communes d'un même département membres d'un EPCI de plus de 50 000 habitants. Ces grands cantons auraient autant de sièges à pourvoir que leur population divisée par la population cantonale moyenne d'un département.

Ce mode de scrutin serait constitutionnel puisque c'est déjà celui qui existe pour les élections sénatoriales :

- dans les départements élisant 4 sénateurs et plus (départements de plus de 650 000 habitants), les sénateurs sont élus à la proportionnelle ;

- dans les départements élisant 3 sénateurs et moins (départements de moins de 650 000 habitants), ils sont élus au scrutin majoritaire.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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