Amendement N° 21 2ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 28 janvier 2015
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 10 décembre 2014 par : MM. Cardoux, Mouiller, Mmes Canayer, Cayeux, M. Chasseing, Mmes Debré, Deroche, M. Dériot, Mme Deseyne, MM. Dusserre, Forissier, Gilles, Mmes Giudicelli, Gruny, Imbert, M. Lemoyne, Mme Micouleau, MM. Morisset, Pinton, D. Robert, Savary.

Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Philippe Mouiller Photo de Agnès Canayer Photo de Caroline Cayeux Photo de Daniel Chasseing Photo de Isabelle Debré Photo de Catherine Deroche Photo de Gérard Dériot Photo de Chantal Deseyne Photo de Jean-Yves Dusserre 
Photo de Michel Forissier Photo de Bruno Gilles Photo de Colette Giudicelli Photo de Pascale Gruny Photo de Corinne Imbert Photo de Jean-Baptiste Lemoyne Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Louis Pinton Photo de Didier Robert Photo de René-Paul Savary 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet article prévoit que les services des départements interrogent annuellement l’ensemble des institutions en contact avec des enfants pour réaliser un bilan annuel et élaborer un programme pluriannuel de formation.

La portée de cet article est extrêmement large puisque les personnes visées par l’article L. 542-1 du code l’éducation sont : « les médecins, l'ensemble des personnels médicaux et paramédicaux, les travailleurs sociaux, les magistrats, les personnels enseignants, les personnels d'animation sportive, culturelle et de loisirs et les personnels de la police nationale, des polices municipales et de la gendarmerie nationale ».

La proposition de loi étant muette sur le financement de ces formations, il s’agit de faire supporter le coût de ces formations aux départements et surtout de leur faire endosser les carences de formation de tous les services cités ci-dessus.

En outre, il incomberait aux départements de réaliser un bilan annuel qui concerne pour une large part les professionnels de santé (de la compétence des ARS) et des fonctionnaires de l’Etat. Or, l’article L. 542-3 du code de l’éducation dispose que : « au moins une séance annuelle d'information et de sensibilisation sur l'enfance maltraitée, notamment sur les violences intrafamiliales à caractère sexuel, est inscrite dans l'emploi du temps des élèves des écoles, des collèges et des lycées. Ces séances, organisées à l'initiative des chefs d'établissement, associent les familles et l'ensemble des personnels, ainsi que les services publics de l'Etat, les collectivités locales et les associations intéressées à la protection de l'enfance. »

Avant d’imaginer un bilan annuel des formations et un programme pluriannuel, il serait utile que le ministre en charge indique comment cette disposition est aujourd’hui mise en œuvre.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de supprimer cet article.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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