Déposé le 9 novembre 2015 par : Mme Gruny, M. Bouchet, Mme Cayeux, MM. Chasseing, Commeinhes, Cornu, Darnaud, de Raincourt, Mmes Deroche, Deromedi, Estrosi Sassone, MM. Genest, Gilles, Gremillet, Mmes Imbert, Lamure, MM. D. Laurent, Lefèvre, Lenoir, Mandelli, Masclet, Mayet, Mmes M. Mercier, Micouleau, Morhet-Richaud, MM. Perrin, Raison, Savary, Trillard, Vaspart.
Après l’article 11
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Toute entreprise occupant moins de vingt salariés peut, sur sa demande, bénéficier d’une visite conseil mise en œuvre par l’organisme de recouvrement. L’objectif de cette visite pour le cotisant est de bénéficier des conseils dudit organisme afin de garantir une meilleure sécurité juridique.
Le cotisant peut bénéficier d’une visite conseil par intervalle de cinq ans, hormis le cas où un contrôle prévu à l’article L. 243-7 du code de la sécurité sociale a été engagé. La visite est gratuite et n’a pas de caractère répressif.
Au terme de cette visite, l’inspecteur adresse au cotisant un diagnostic personnalisé formalisant les observations effectuées et apportant des réponses précises et argumentées aux demandes de l’intéressé. Les observations formulées par l’organisme de recouvrement engagent ce dernier. Si celui-ci entend modifier sa position pour l’avenir, hormis le cas de changement de législation, il en informe le cotisant.
Un décret prévoit les conditions selon lesquelles les cotisants sont informés de cette possibilité de visite ainsi que de son objectif.
Le but ici est de donner une valeur légale à la visite conseil. Il s’agit des propositions n° 26, 27 du rapport de Mrs Gérard et Goua « Pour un nouveau mode de relations URSSAF-Entreprises ». Avril 2015
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
Déclaré irrecevable au titre de l'article 41 de la constitution
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