Amendement N° II-210 rectifié (Retiré)

Décès d'un ancien sénateur

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 6 décembre 2017 par : M. Lefèvre, Mme Bruguière, MM. Leleux, Charon, Paccaud, Mme Gruny, MM. Magras, Courtial, Milon, Daniel Laurent, Rapin, Mme Garriaud-Maylam, MM. de Nicolay, Pierre, Daubresse, Mouiller, Retailleau, Dufaut, Mme Lopez, M. Longuet, Mmes Laure Darcos, Morhet-Richaud, MM. Brisson, Raison, Laménie, Mandelli, Frassa, Mme Lherbier, MM. Bernard Fournier, Mayet, Mme Deromedi, MM. Gremillet, Savin, Mme Lavarde, MM. Grosdidier, Morisset, Paul, Mme Imbert, MM. Jean-Marc Boyer, Bonne, Kennel, Bonhomme, Husson, Cuypers, Genest, Poniatowski, Priou, Mme Lassarade, MM. Chaize, Pointereau, Henri Leroy, Revet.

Photo de Antoine Lefèvre Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Pierre Charon Photo de Olivier Paccaud Photo de Pascale Gruny Photo de Michel Magras Photo de Édouard Courtial Photo de Alain Milon Photo de Daniel Laurent Photo de Jean-François Rapin Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Louis-Jean de Nicolay 
Photo de Jackie Pierre Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Philippe Mouiller Photo de Bruno Retailleau Photo de Alain Dufaut Photo de Vivette Lopez Photo de Gérard Longuet Photo de Laure Darcos Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Max Brisson Photo de Michel Raison Photo de Marc Laménie Photo de Didier Mandelli 
Photo de Christophe-André Frassa Photo de Brigitte Lherbier Photo de Bernard Fournier Photo de Jean-François Mayet Photo de Jacky Deromedi Photo de Daniel Gremillet Photo de Michel Savin Photo de Christine Lavarde Photo de François Grosdidier Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Philippe Paul Photo de Corinne Imbert Photo de Jean-Marc Boyer 
Photo de Bernard Bonne Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de François Bonhomme Photo de Jean-François Husson Photo de Pierre Cuypers Photo de Jacques Genest Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Christophe Priou Photo de Florence Lassarade Photo de Patrick Chaize Photo de Rémy Pointereau Photo de Henri Leroy Photo de Charles Revet 

Après l'article 38

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 sexdecies du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« … – Le contribuable peut mobiliser directement ou indirectement, par l’intermédiaire d’un organisme consolidateur, auprès d’un établissement financier habilité à cet effet, en tout ou partie et par tous moyens, notamment par cession de créances ou subrogation conventionnelle, la créance correspondant au crédit d’impôt auquel il a droit après la liquidation de son impôt sur le revenu afférent à l’année civile concernée.
« Par dérogation au 4 et sous réserve que le contribuable ayant ainsi mobilisé sa créance de crédit d’impôt ait joint à sa déclaration d’impôt sur le revenu les justificatifs prévus au 6 accompagnés des justificatifs établis par l’établissement mobilisateur, le crédit d’impôt qui est calculé lors de la liquidation de l’impôt est restitué audit établissement mobilisateur à due concurrence du montant mobilisé et dans la limite du montant total du crédit d’impôt. Le solde du crédit d’impôt qui n’aurait pas à être restitué à l’établissement de crédit est imputé ou restitué dans les conditions mentionnées au 4. »

II. – Les modalités d’application du présent article sont précisées par décret.

Exposé Sommaire :

Le mécanisme du crédit d’impôt conduit les 3, 5 millions de ménages recourant chaque année en France aux services à la personne (SAP)[1] à réaliser une avance de trésorerie significative sur une période pouvant atteindre plus de dix-huit mois.

Autoriser une mobilisation immédiate du crédit d’impôt auprès d’un établissement financier du secteur privé faciliterait l’accès aux services à la personne du plus grand nombre de Français - dont les foyers les plus modestes -, accentuerait la lutte contre le travail non déclaré, et entraînerait une simplification des procédures fiscales, ceci accompagné d’un renforcement de la lutte anti-fraude.

En favorisant le recours à la consommation de services à la personne, une telle mesure participe en outre à l’amélioration de la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle.

Ainsi, le présent amendement permettrait, à coût constant pour l’Etat, de simplifier la consommation de services à la personne, tout en :

- relançant la consommation ;

- répondant aux besoins de services à la personne de la part des ménages, libérés de la contingence de l’avance sur consommation ;

- soulageant la mobilisation de trésorerie des ménages, a fortiori ceux à revenus modestes ;

- activant par la consommation un levier de croissance d’activité et de création d’emplois (estimée à plus de 200.000 à court/moyen terme).

Par ailleurs, cet amendement s’inscrit dans l’universalisation du crédit d’impôt, la mobilisation immédiate de la trésorerie résultant du crédit d’impôt concernant tous les foyers, qu’ils soient imposables ou non.

Un organisme consolidateur se chargera de vérifier les informations et de consolider les dépenses mobilisées pour s’assurer du non dépassement des plafonds de la part des ménages, qui pourront bénéficier de ce dispositif directement ou indirectement, c’est-à-dire dans le cadre de l’emploi direct de personnel ou par le recours à des entreprises ou associations prestataires de services à la personne.

Enfin, il convient de souligner que ce dispositif est à coût constant pour l’Etat, puisqu’il permettra une mobilisation immédiate des crédits d’impôts par les établissements financiers, avec restitution des crédits d’impôts par l’Etat dans les délais habituels de la liquidation de l’impôt sur le revenu, et donc sans requérir d’efforts financiers de la part de l’Etat, ni en termes de montant, ni en termes de calendrier de paiement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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