Amendement N° 282 rectifié (Retiré)

Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 226 226 242 242 242 )

Déposé le 26 juin 2018 par : MM. Bizet, Bazin, Mmes Berthet, Bories, MM. Buffet, Chatillon, Cornu, Danesi, Daubresse, de Legge, Mmes Deromedi, Deseyne, Duranton, M. Bernard Fournier, Mme Garriaud-Maylam, MM. Grand, Guené, Mme Lamure, MM. Daniel Laurent, Lefèvre, Longuet, Mayet, Milon, Morisset, Paccaud, Paul, Pellevat, Piednoir, Pillet, Priou, Rapin, Revet, Sol, Vaspart, Vogel.

Photo de Jean Bizet Photo de Arnaud Bazin Photo de Martine Berthet Photo de Pascale Bories Photo de François-Noël Buffet Photo de Alain Chatillon Photo de Gérard Cornu Photo de René Danesi Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Dominique de Legge Photo de Jacky Deromedi 
Photo de Chantal Deseyne Photo de Nicole Duranton Photo de Bernard Fournier Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Charles Guené Photo de Élisabeth Lamure Photo de Daniel Laurent Photo de Antoine Lefèvre Photo de Gérard Longuet Photo de Jean-François Mayet 
Photo de Alain Milon Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Olivier Paccaud Photo de Philippe Paul Photo de Cyril Pellevat Photo de Stéphane Piednoir Photo de François Pillet Photo de Christophe Priou Photo de Jean-François Rapin Photo de Charles Revet Photo de Jean Sol 
Photo de Michel Vaspart Photo de Jean Pierre Vogel 

Alinéa 5

Remplacer les mots :

ainsi que la qualité et la sécurité de son alimentation

par les mots :

familial, économe en intrants, valorisant les ressources naturelles telles que l’herbe ainsi que la qualité et la sécurité de son alimentation en refusant les importations de produits alimentaires ne respectant pas strictement les mêmes normes de production que les systèmes français

Exposé Sommaire :

Les Etats Généraux de l’Alimentation ont fixé un cap aux agriculteurs en définissant un modèle agricole prôné par la France : le modèle familial, à taille humaine, économe en intrants (énergie, alimentation animale, …) et utile à la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité. Or, le présent projet de loi qui en découle ne définit pas ce modèle.

En outre, les accords de libre-échange en voie de ratification ou en cours de négociation (CETA, Mercosur, …), qui prévoient notamment l’ouverture du marché communautaire à plusieurs centaines de milliers de tonnes de viandes issues de bovins non tracés, engraissés aux farines animales et aux antibiotiques utilisés comme activateurs de croissance – des pratiques strictement interdites au sein de l’UE mais ne faisant l’objet d’aucune restriction aux importations -, sont parfaitement incompatibles avec ce modèle.

Affirmer que toute viande entrant sur le marché européen respecte les mêmes normes de production que celles imposées aux producteurs communautaires est donc mensonger.

En outre, l’accord modernisé conclu avec le Mexique à la fin du mois d’avril est encore un exemple de l’incompatibilité criante entre la politique commerciale européenne et les objectifs du présent projet de loi en matière d’alimentation durable. Cet accord prévoit l’ouverture du marché communautaire à 20 000 tonnes de viandes bovines mexicaines, jusqu’ici interdites en Europe pour raisons sanitaires ! Alors qu’aucune nouvelle garantie sur le plan sanitaire n’a été apportée par les exportateurs de viandes bovines mexicains, cette nouvelle concession de la part de l'UE est sujette à de nombreuses critiques.

Elle doit, également, amener la France à prendre des mesures strictes visant à protéger efficacement son élevage et la santé de ses consommateurs.

C’est pourquoi cet amendement vise à renforcer le Livre Préliminaire du Code rural et de la pêche maritime fixant les grands objectifs de la politique agricole et alimentaire française en définissant plus précisément le modèle agricole à valoriser sur nos territoires et en exprimant clairement le refus de la France d’importer des produits ne répondant pas strictement aux mêmes normes de production que celles imposées aux producteurs français pour protéger l’environnement, la santé des consommateur et le bien-être des animaux.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion