Amendement N° 5 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet de votes

Discuté en séance le 23 octobre 2018
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 22 octobre 2018 par : Mme Noël, MM. Grosdidier, Babary, Mme Micouleau, MM. Chaize, Daniel Laurent, Chatillon, Mme Puissat, MM. de Legge, Morisset, Vial, Calvet, Mme Lherbier, MM. Vogel, Paccaud, Revet, Houpert, Mmes Deromedi, Gruny, Chauvin, Morhet-Richaud, MM. Gremillet, Pierre, Savin, Mayet, Kennel, Longuet, Bernard Fournier, Mme Renaud-Garabedian, M. Genest, Mme Berthet, M. Sido, Mme Delmont-Koropoulis, M. Lefèvre, Mme Duranton, M. Poniatowski, Mmes Lamure, Lanfranchi Dorgal, Bories, Raimond-Pavero, Garriaud-Maylam, MM. Segouin, Charon, Priou, Mandelli, Darnaud, Husson.

Photo de Sylviane Noël Photo de François Grosdidier Photo de Serge Babary Photo de Brigitte Micouleau Photo de Patrick Chaize Photo de Daniel Laurent Photo de Alain Chatillon Photo de Frédérique Puissat Photo de Dominique de Legge Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Jean-Pierre Vial 
Photo de François Calvet Photo de Brigitte Lherbier Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Olivier Paccaud Photo de Charles Revet Photo de Alain Houpert Photo de Jacky Deromedi Photo de Pascale Gruny Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Daniel Gremillet 
Photo de Jackie Pierre Photo de Michel Savin Photo de Jean-François Mayet Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de Gérard Longuet Photo de Bernard Fournier Photo de Évelyne Renaud-Garabedian Photo de Jacques Genest Photo de Martine Berthet Photo de Bruno Sido Photo de Annie Delmont-Koropoulis 
Photo de Antoine Lefèvre Photo de Nicole Duranton Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Élisabeth Lamure Photo de Christine Lanfranchi Dorgal Photo de Pascale Bories Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Vincent Segouin Photo de Pierre Charon Photo de Christophe Priou 
Photo de Didier Mandelli Photo de Mathieu Darnaud Photo de Jean-François Husson 

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

Le II de l’article 9 de la loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, après les mots : « le maire », sont insérés les mots : «, le président de l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre » et les mots : « les lieux » sont remplacés par les mots : « le territoire de la commune ou, le cas échéant, de l'établissement public de coopération intercommunale, à l'exception des aires et terrains mentionnés aux 1° à 3° du II de l'article 1er» ;

2° Le deuxième alinéa est complété par les mots : «, ou s'il est de nature à porter une atteinte d'une exceptionnelle gravité à un droit de propriété ou à la liberté d’entreprise ».

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à rétablir partiellement l’article 5. Il comprendrait des mesures visant à renforcer la capacité des maires des communes répondant aux exigences de la loi à gérer les problématiques de stationnement illicite hors de aires prévues à cet effet. Il permettrait également d’apporter de garanties supplémentaires pour les propriétaires et usagers de terrains privés occupés de manière illicite, qui peuvent subir des dommages considérables constitutifs d’une atteinte au droit de propriété et à la liberté d’entreprise.

D’une part, cet amendement rétablit la possibilité pour le maire ou le président de l’EPCI de demander au préfet de mettre en demeure les occupants illicites de quitter non pas seulement les lieux mêmes de cette occupation, mais le territoire de toute la commune, voire de l’EPCI. Ce dispositif est conçu pour lutter contre les « sauts de puce », situations où l’évacuation d’un terrain se borne à conduire à l’occupation d’un terrain proche.

D’autre part, l’article 5 rétabli étendrait les cas où cette mise en demeure peut être prononcée. Jusqu’ici, seul les troubles à l’ordre public – c’est-à-dire les atteintes à la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publiques – étaient concernés. Or, l’occupation illicite de terrains constitue certainement une restriction disproportionnée apportée à la liberté d’entreprise et au droit de propriété tels qu’ils sont résultent des 4 et 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Dès lors, créer les conditions d’un équilibre de ces exigences avec celles de la liberté d’aller et de venir appartient au pouvoir d’appréciation générale du législateur. Le nouveau dispositif étendrait la possibilité de mise en demeure aux atteintes significatives au droit de propriété et à la liberté d’entreprendre, afin d’offrir une meilleure protection aux propriétaires et usagers de terrains privés, notamment agricoles.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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