Amendement N° I-212 (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 15 novembre 2018 par : MM. Leconte, Iacovelli, Mmes Gisèle Jourda, Taillé-Polian, de la Gontrie, M. Tissot, Mme Guillemot, MM. Lurel, Daudigny, Mazuir, Fichet, Mmes Tocqueville, Perol-Dumont, Conway-Mouret, Meunier, M. Jomier, Mme Artigalas, M. Antiste, Mme Blondin, M. Durain, Mme Espagnac, M. Kerrouche.

Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Xavier Iacovelli Photo de Gisèle Jourda Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Annie Guillemot Photo de Victorin Lurel Photo de Yves Daudigny Photo de Rachel Mazuir Photo de Jean-Luc Fichet 
Photo de Nelly Tocqueville Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Michelle Meunier Photo de Bernard Jomier Photo de Viviane Artigalas Photo de Maurice Antiste Photo de Maryvonne Blondin Photo de Jérôme Durain Photo de Frédérique Espagnac Photo de Éric Kerrouche 

Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du 1 du D de l’article L. 311-13 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, les mots : « ou qui, âgé de plus de dix-huit ans, n’a pas, après l’expiration depuis son entrée en France d’un délai de trois mois ou d’un délai supérieur fixé par décret en Conseil d’État, été muni d’une carte de séjour, » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Cet amendement a pour objet de revenir à l’esprit du législateur lors de la création de la taxe dite de « visa de régularisation ».

En effet, la taxe de chancellerie dite « visa de régularisation », créée en 1981, avait pour objectif principal de sanctionner financièrement les personnes qui n’ont pas demandé un visa pour entrer en France alors qu’elles en avaient l’obligation, en leur faisant payer le double du prix du visa. Aujourd’hui, cette taxe est pourtant utilisée pour sanctionner toute personne en situation irrégulière au moment de sa demande, quand bien même celle-ci aurait respecté la législation sur l’entrée en France. C’est ainsi que des personnes ayant valablement obtenu un visa, ou en ayant été dispensées du fait de leur nationalité, ou encore ayant pénétré légalement en France sous couvert d’un document délivré par un État-membre de l’Union européenne, se voient désormais exiger un paiement de 340 euros en sus des autres taxes liées au motif du séjour invoqué.

Le présent amendement propose donc de revenir à la conception initiale du "visa de régularisation", en le supprimant pour les personnes justifiant d'une entrée régulière en France.

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