Déposé le 28 mai 2019 par : Mme Rossignol, MM. Jomier, Daudigny, Mmes Grelet-Certenais, Jasmin, M. Kanner, Mmes Meunier, Van Heghe, Féret, Lubin, M. Tourenne, Mmes Martine Filleul, Harribey, MM. Lurel, Joël Bigot, Bérit-Débat, Mmes Blondin, Bonnefoy, MM. Botrel, Martial Bourquin, Mme Conconne, MM. Duran, Fichet, Mme Ghali, MM. Houllegatte, Jacquin, Mme Gisèle Jourda, MM. Kerrouche, Lalande, Mmes Lepage, Monier, M. Montaugé, Mmes Perol-Dumont, Préville, Sylvie Robert, M. Sueur, Mme Taillé-Polian, MM. Temal, Tissot, les membres du groupe socialiste, républicain et apparentés.
Alinéa 2, seconde phrase
Après le mot :
Elles
insérer les mots :
favorisent la participation des patients dans les formations pratiques et théoriques et
Cet amendement du groupe socialiste vise à rétablir la participation des patients dans les formations pratiques et théoriques des études de médecine.
Les patients apportent des éclairages différents de ceux des professeurs lorsqu’ils interviennent auprès des étudiants. Des patients enseignants ayant des expertises dans au moins un domaine de la santé sont déjà à l’œuvre dans les formations initiales de plusieurs universités de médecine de France. Vivre avec la maladie est une source de connaissances qu’il est nécessaire d’inculquer aux jeunes étudiants. Ces pratiques permettant de mettre en interaction futurs médecins et malades ne sont pas nouvelles ; elles ont fait leurs preuves et il faut soutenir leur incorporation dans le milieu soignant. Il s’agit, selon L’OMS, d’un enjeu de responsabilité sociale des facultés de médecine. Ce projet de loi ayant pour ambition de transformer les études médicales et le système de santé, il ne peut faire l’impasse de la promotion des soins centrés certes sur les maladies mais également sur les malades.
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