Amendement N° 33 3ème rectif. (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 21 janvier 2020 par : M. Chevrollier, Mmes Chain-Larché, Thomas, Gruny, Bruguière, M. Morisset, Mme Troendlé, MM. Danesi, Bonne, Chaize, Bonhomme, Cardoux, Cuypers, de Legge, Babary, Piednoir, Bascher, Mme Lamure, MM. Bernard Fournier, Pointereau, Longuet, Regnard, Henri Leroy, Meurant, Mme Micouleau, M. Segouin.

Photo de Guillaume Chevrollier Photo de Anne Chain-Larché Photo de Claudine Thomas Photo de Pascale Gruny Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Catherine Troendle Photo de René Danesi Photo de Bernard Bonne Photo de Patrick Chaize Photo de François Bonhomme Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Pierre Cuypers 
Photo de Dominique de Legge Photo de Serge Babary Photo de Stéphane Piednoir Photo de Jérôme Bascher Photo de Élisabeth Lamure Photo de Bernard Fournier Photo de Rémy Pointereau Photo de Gérard Longuet Photo de Damien Regnard Photo de Henri Leroy Photo de Sébastien Meurant Photo de Brigitte Micouleau Photo de Vincent Segouin 

Alinéa 3

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Art. L. 2141-2. – I. – L’assistance médicale à la procréation a pour objet de remédier à l’infertilité d’un couple ou d’éviter la transmission à l’enfant ou à un membre du couple d’une maladie d’une particulière gravité. Le caractère pathologique de l’infertilité doit être médicalement diagnostiqué.

Exposé Sommaire :

Cet article permet de donner à toutes les femmes, qu’elles soient célibataires ou en couple, le droit à la PMA, alors même qu’elles ne souffrent pas d’infertilité.

Actuellement, en droit français, la PMA poursuit un objectif thérapeutique. Le but thérapeutique justifie l’intervention médicale. En le supprimant, c’est le droit à la filiation qui est, en profondeur, bouleversé et qui mériterait sans doute un projet de loi à lui tout seul. Quelles sont ces conséquences ? Les avons-nous raisonnablement mesurées ?

Est-ce que l’abandon du critère médical d’infertilité pour accéder à la PMA n’ouvrirait pas la porte à un « droit à l’enfant » sans père ?

Du point de vue des enfants, l’autorisation de la PMA pour les femmes seules ou les couples de femmes signifie que nous institutionnalisons dans la loi l’absence de père.

Abandonner le but thérapeutique interroge sur le sens de la médecine. Ne sommes-nous pas en train de changer de médecine de tradition hippocratique ? La médecine doit-elle répondre au désir sociétal ? N’y a-t-il pas un détournement de la mission de la médecine ?

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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