Amendement N° 256 2ème rectif. (Retiré)

Loi de finances rectificative pour 2020

Discuté en séance le 19 juillet 2020
Avis de la Commission : Demande de retrait
( amendements identiques : 245 787 787 )

Déposé le 17 juillet 2020 par : MM. Bizet, Babary, Bas, Mme Anne-Marie Bertrand, MM. Bonhomme, Bouchet, Mme Bruguière, MM. Calvet, Cambon, Mme Chauvin, MM. Chevrollier, Courtial, Dallier, Mme Laure Darcos, M. de Nicolay, Mmes Deroche, Deromedi, Deseyne, Di Folco, Dumas, MM. Bernard Fournier, Gremillet, Mme Gruny, MM. Huré, Kennel, Laménie, Mme Lassarade, MM. Daniel Laurent, Le Gleut, Lefèvre, Leleux, Mmes Marie Mercier, Micouleau, Morhet-Richaud, MM. Mouiller, Panunzi, Pemezec, Piednoir, Pointereau, Mmes Puissat, Raimond-Pavero, MM. Rapin, Regnard, Mme Richer, MM. Savary, Sido, Vogel.

Photo de Jean Bizet Photo de Serge Babary Photo de Philippe Bas Photo de Anne-Marie Bertrand Photo de François Bonhomme Photo de Gilbert Bouchet Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de François Calvet Photo de Christian Cambon Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Guillaume Chevrollier 
Photo de Édouard Courtial Photo de Philippe Dallier Photo de Laure Darcos Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Catherine Deroche Photo de Jacky Deromedi Photo de Chantal Deseyne Photo de Catherine Di Folco Photo de Catherine Dumas Photo de Bernard Fournier Photo de Daniel Gremillet 
Photo de Pascale Gruny Photo de Benoît Huré Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de Marc Laménie Photo de Florence Lassarade Photo de Daniel Laurent Photo de Ronan Le Gleut Photo de Antoine Lefèvre Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Marie Mercier Photo de Brigitte Micouleau 
Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Philippe Mouiller Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Philippe Pemezec Photo de Stéphane Piednoir Photo de Rémy Pointereau Photo de Frédérique Puissat Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Jean-François Rapin Photo de Damien Regnard Photo de Marie-Pierre Richer 
Photo de René-Paul Savary Photo de Bruno Sido Photo de Jean Pierre Vogel 

I. – Alinéa 5

Rédiger ainsi cet alinéa :

b) Soit dans les secteurs dont l’activité dépend de celle des secteurs mentionnés au a et qui ont subi une baisse de leur chiffre d’affaires durablement supérieure à 50 % ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

…. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

L’article 18 définit le périmètre des entreprises qui pourront prétendre à des exonérations de cotisations patronales en ciblant notamment, d’une part, les secteurs relevant du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’évènementiel, d’autre part, les secteurs qui, à l’amont de ceux-ci, en sont dépendants.

Concernant cet amont, il renvoie à un décret le soin de définir la liste des secteurs et les conditions dans lesquelles ils pourront en bénéficier et évoque, comme critère d’éligibilité, l’existence d’une « très forte baisse du chiffre d’affaires ».

Il semblerait que le pouvoir réglementaire envisage de fixer cette « très forte baisse » à 80% de perte de chiffre d’affaires.

Un tel niveau relève d’une double erreur d’analyse :

Dès 50% de perte, la viabilité de l’entreprise est déjà lourdement engagée ; Plus préoccupant encore, ce 80% semble réduire l’impact de la crise à la seule période du confinement alors que les dommages économiques sont appelés à perdurer bien au-delà et que la reprise d’activité, en particulier dans les secteurs ayant fait l’objet d’une fermeture administrative, sera très progressive.

Dans la restauration, un retour à la normale n’est ainsi pas attendu avant la rentrée prochaine, au mieux, dans l’hôtellerie et l’évènementiel pas avant le printemps 2021.

Ce qui vaut pour ces secteurs, vaut également pour les entreprises qui les approvisionnent?

Ce n’est donc pas seulement l’intensité de la crise durant la période de confinement qu’il convient de prendre en compte mais, surtout, le besoin d’accompagnement dans la durée des entreprises qui en ont été victimes, soit directement, soit par ricochet.

Le présent amendement propose donc de préciser que, concernant l’amont des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’évènementiel, le décret d’application prévu au présent article devra tenir compte, concernant le paramétrage du droit à exonérations de charges, de la persistance de l’impact de la crise bien au-delà du déconfinement.

Serait ainsi éligible les entreprises de l’amont « ayant subi une perte de chiffre d’affaires durablement supérieure à 50% », sur une durée qu’il conviendra au pouvoir réglementaire de préciser.

C’est l’objet du présent amendement.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion