Amendement N° 64 (Rejeté)

Prorogation de l'état d'urgence sanitaire

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 29 octobre 2020 par : Mme de La Gontrie, MM. Jomier, Durain, Kanner, Bourgi, Mme Harribey, MM. Kerrouche, Leconte, Marie, Sueur, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Bernard Jomier Photo de Jérôme Durain Photo de Patrick Kanner Photo de Hussein Bourgi Photo de Laurence Harribey Photo de Éric Kerrouche Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Didier Marie Photo de Jean-Pierre Sueur 

Après l’alinéa 1

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

.… – L’article 1erde l’ordonnance n° 2020-315 du 25 mars 2020 précitée est ainsi modifié :

1° Le 1° du I est abrogé ;

2° À la seconde phrase du V, les mots : « dix-huit » sont remplacés par le mot : « six ».

Exposé Sommaire :

Le présent article ouvre, jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, une nouvelle période pendant laquelle la résolution d’un contrat de vente d’un voyage, d’un spectacle ou d’une manifestation sportive peut donner lieu à un avoir pour le client et non au remboursement intégral de la prestation exigée par le droit commun.

Si ces dispositions peuvent être utiles, toutes les entreprises ne sont pas affectées de la même manière et toutes les prestations n’impactent pas les budgets des consommateurs avec la même force.

Cette situation peut affecter durablement celle de consommateurs et notamment des plus précaires qui, non seulement, ne peuvent bénéficier de la prestation achetée mais ne peuvent pas non plus en être remboursés.

Le présent amendement vise à exclure du champ de l'ordonnance les contrats de vente de voyages et de séjours dont les modalités de résolution sont régies par l'article L. 211-14 du code du tourisme, transposé de la directive (UE) 2015/2302 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015 relative aux voyage à forfait et aux prestations de voyage liées. Comme l’exige la réglementation européenne, le consommateur doit avoir le choix entre un avoir et un remboursement.

S’agissant des autres prestations, l’amendement propose de raccourcir la durée durant laquelle l’avoir peut être utilisé avant un possible remboursement à six mois.

La situation reste incertaine pour de nombreux mois et il convient de limiter l’impact sur le budget de nos concitoyens.

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