Amendement N° 313 2ème rectif. (Adopté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 14 novembre 2020
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 176 567 567 )

Déposé le 9 novembre 2020 par : Mme Puissat, M. Cardoux, Mme Micouleau, MM. Bonne, Savary, Meurant, Sol, Calvet, Grosperrin, Mme Deromedi, M. Dallier, Mmes Lassarade, Malet, Estrosi Sassone, M. Bernard Fournier, Mme Noël, MM. Milon, Brisson, Mme Gruny, MM. Babary, Savin, Daniel Laurent, Sautarel, Cédric Vial, Mme Boulay-Espéronnier.

Photo de Frédérique Puissat Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Brigitte Micouleau Photo de Bernard Bonne Photo de René-Paul Savary Photo de Sébastien Meurant Photo de Jean Sol Photo de François Calvet Photo de Jacques Grosperrin Photo de Jacky Deromedi Photo de Philippe Dallier Photo de Florence Lassarade 
Photo de Viviane Malet Photo de Dominique Estrosi Sassone Photo de Bernard Fournier Photo de Sylviane Noël Photo de Alain Milon Photo de Max Brisson Photo de Pascale Gruny Photo de Serge Babary Photo de Michel Savin Photo de Daniel Laurent Photo de Stéphane Sautarel Photo de Cédric Vial Photo de Céline Boulay-Espéronnier 

Alinéas 20 à 31

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à supprimer la possibilité de déroger par décret aux modalités de versement du complément employeur versé en cas d’arrêt de travail.

Pour rappel, le complément employeur permet à un salarié en arrêt de travail de bénéficier d’indemnités complémentaires prises en charge par l’employeur. Pour en bénéficier, plusieurs conditions doivent être remplies :

- justifier d'au moins une année d'ancienneté dans l'entreprise (calculée à partir du 1erjour d'absence) ;

- avoir transmis à l'employeur le certificat médical dans les 48 heures ;

- bénéficier des indemnités journalières (IJ) versées par la Sécurité sociale ;

- être soigné en France ou dans l'un des États membres de l'Espace économique européen (EEE) ;

- ne pas être travailleur à domicile ou salarié saisonnier, intermittent ou temporaire.

Le délai de carence légal applicable est de 7 jours et la durée de versement dépend de l’ancienneté du salarié dans l’entreprise. Le montant est dégressif, 90% les 30 premiers jours (jusqu’à 90 selon l’ancienneté) puis 66, 66% pendant les 30 (jusqu’à 90 selon l’ancienneté) jours suivants.

Le II de l’article 36 prévoit qu’en cas de risque sanitaire grave et exceptionnel, le gouvernement est habilité à prendre par décret toute mesures dérogatoires aux modalités de versement de ce complément employeur. Cette dérogation est possible pour une durée de 2 ans et sera fixée par décret.

Il n’apparaît pas opportun de maintenir une telle dérogation qui premièrement créée une insécurité juridique due au renvoi à un décret d’application. Insécurité juridique qui se caractérise par une absence de précision quant à ces modalités dérogatoires jusqu’à sa mise en œuvre.

Également, cette dérogation engendrerait un cout supplémentaire pour les entreprises, qui, comme nous avons pu le constater se retrouvent en grande difficultés en cas de crise sanitaire.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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