Déposé le 19 novembre 2020 par : MM. Bazin, Savary, Mmes Eustache-Brinio, Berthet, M. Courtial, Mme Chauvin, MM. Milon, Daubresse, Daniel Laurent, Mme Valérie Boyer, MM. Sido, Somon, Mme Imbert, MM. Pellevat, Paccaud, Mme Dumas, M. Vogel, Mmes Joseph, Deromedi, M. Genet, Mmes Noël, Raimond-Pavero, MM. Bouchet, Meurant, Saury, Laménie, Mmes Bonfanti-Dossat, Micouleau, Marie Mercier, MM. Bascher, Klinger, Darnaud, Bernard Fournier, Bonne, Burgoa, Mme Laure Darcos, MM. Piednoir, Charon, Mandelli, Gremillet, Cuypers.
Supprimer cet article.
Cet amendement vise à supprimer l’article 22 bis du projet de loi de finances pour 2021 introduit en première lecture par le Gouvernement à l’Assemblée nationale et dont l’objet est de modifier l’année de référence pour le calcul de la fraction de TVA transférée aux départements, EPCI et à la Ville de Paris au titre de la perte de leur foncier bâti liée à la réforme de la taxe d’habitation.
Le Gouvernement souhaite modifier les règles de calcul pour éviter un effet d’aubaine lié au rebond attendu de TVA. Il est donc à prévoir un manque à gagner pour les Départements.
Le dispositif présenté par le Gouvernement prévoit que la croissance de la TVA des départements entre 2021 et 2022 sera égale à la croissance de la TVA entre 2021 et 2022 estimée dans le rapport Cazeneuve de juillet 2020 à 3, 3 %.
Cela représente donc une perte de recettes annuelle de 1 milliard d’euros à partir de 2022, soit 4, 2 milliards après 4 ans de mise en œuvre de la réforme fiscale en 2025.
Dans le contexte de la crise sociale et économique que chacun connaît, et qui conduira les départements à faire face à des dépenses de RSA exponentielles, dont le montant est à ce jour estimé à 900 millions d’euros en année pleine, ces dispositions ne peuvent être acceptées.
C’est la raison pour laquelle, il est demandé de supprimer l’article 22 bis.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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