Amendement N° 12 (Rejeté)

Droit au respect de la dignité en détention

Discuté en séance le 25 mars 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 24 mars 2021 par : Mmes de La Gontrie, Rossignol, Meunier, Jasmin, Conconne, MM. Redon-Sarrazy, Raynal, Mmes Monier, Lepage, MM. Bourgi, Antiste, Patrice Joly, Sueur, Marie, Leconte, Kerrouche, Kanner, Mme Harribey, M. Durain, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Laurence Rossignol Photo de Michelle Meunier Photo de Victoire Jasmin Photo de Catherine Conconne Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Claude Raynal Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Claudine Lepage 
Photo de Hussein Bourgi Photo de Maurice Antiste Photo de Patrice Joly Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Didier Marie Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Éric Kerrouche Photo de Patrick Kanner Photo de Laurence Harribey Photo de Jérôme Durain 

Alinéas 11 et 13

Remplacer la seconde occurrence du mot :

commis

par le mot :

exercé

Exposé Sommaire :

Aujourd’hui, avec cette loi, les actes de pénétration et tout acte bucco-génital commis par un majeur sur un enfant de moins de 15 ans seront reconnus comme des viols. Et c’est très bien.

En revanche, il faut être vigilant à la sémantique et aux termes employés dans la description de l’acte. En effet, lorsque le ou la mineure agit sur le majeur, il est dans tous les cas une victime et donc ne "commet" pas de crime. Le verbe commettre signifie accomplir un acte regrettable, répréhensible. Or, le ou la mineure victime n'est pas responsable des actes subis.

Le verbe exercer nous paraît plus approprié à la situation.

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