Amendement N° COM-42 rectifié (Irrecevable)

Commission des affaires économiques

Ajournement du sénat

Déposé le 14 septembre 2021 par : MM. Duplomb, Jean-Marc Boyer, Mme Chauvin, M. Cuypers, Mmes Estrosi Sassone, Noël, Laure Darcos, M. Sol, Mmes Schalck, Puissat, MM. Vogel, Cardoux, Chatillon, Calvet, Hugonet, Mmes Demas, Deromedi, MM. Bouchet, Savin, Mme Thomas, MM. Houpert, Daubresse, Mmes Belrhiti, Richer, MM. Hingray, Klinger, Pellevat, Chasseing, Mmes Imbert, Garriaud-Maylam, Chain-Larché, MM. Sautarel, Le Gleut, Anglars, Lefèvre, Louault, Charon, Bascher, Savary, Mme Gruny, M. de Nicolay, Mme Goy-Chavent, MM. Bacci, Saury, Darnaud, Bonne, Mme Micouleau, MM. Détraigne, Decool, Mme Ventalon, M. Daniel Laurent, Mme Di Folco, MM. Somon, Brisson, Pointereau, Allizard, Mme Lassarade, M. Belin.

Photo de Laurent Duplomb Photo de Jean-Marc Boyer Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Pierre Cuypers Photo de Dominique Estrosi Sassone Photo de Sylviane Noël Photo de Laure Darcos Photo de Jean Sol Photo de Elsa Schalck Photo de Frédérique Puissat Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Alain Chatillon Photo de François Calvet 
Photo de Jean-Raymond Hugonet Photo de Patricia Demas Photo de Jacky Deromedi Photo de Gilbert Bouchet Photo de Michel Savin Photo de Claudine Thomas Photo de Alain Houpert Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Catherine Belrhiti Photo de Marie-Pierre Richer Photo de Jean Hingray Photo de Christian Klinger Photo de Cyril Pellevat Photo de Daniel Chasseing 
Photo de Corinne Imbert Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Anne Chain-Larché Photo de Stéphane Sautarel Photo de Ronan Le Gleut Photo de Jean-Claude Anglars Photo de Antoine Lefèvre Photo de Pierre Louault Photo de Pierre Charon Photo de Jérôme Bascher Photo de René-Paul Savary Photo de Pascale Gruny Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Sylvie Goy-Chavent 
Photo de Jean Bacci Photo de Hugues Saury Photo de Mathieu Darnaud Photo de Bernard Bonne Photo de Brigitte Micouleau Photo de Yves Détraigne Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Anne Ventalon Photo de Daniel Laurent Photo de Catherine Di Folco Photo de Laurent Somon Photo de Max Brisson Photo de Rémy Pointereau Photo de Pascal Allizard 
Photo de Florence Lassarade Photo de Bruno Belin 

Après l’article 4

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article 80 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à prolonger la possibilité d’apposer des étiquettes sur les fruits et légumes frais jusqu’en 2026.

En effet, toute démarche de différenciation et/ou de montée en gamme d’une production agricole ne saurait être valorisée si le consommateur n’est pas capable de l’identifier clairement à l’autre bout de la chaîne.

Il s’agit là d’un préalable nécessaire pour que l’acte d’achat puisse créer une valeur supplémentaire et ainsi récompenser l’engagement des agriculteurs concernés.

C’est l’une des principales raisons pour laquelle le législateur a toujours cherché, ces dernières années, à renforcer la bonne information des consommateurs sur l’origine ou les caractéristiques environnementales ou qualitatives des produits qu’ils achètent. La présente proposition de loi ne fait d’ailleurs pas exception au regard de ses dispositions sur l’affichage de l’origine (articles 4) ou de son expérimentation d’un dit « remunerascore » (article 2 BIS).

Alors que les fruits et légumes frais vendus en vrac (65% des volumes) sont la plupart du temps mélangés, l’apposition d’étiquettes ou d’autocollants s’avère nécessaire pour pouvoir valoriser et différencier leurs caractéristiques, sauf à vouloir inciter au préemballage.

Or, l’article 80 de la « Loi AGEC » prévoit qu’il soit mis fin à l’apposition directe de ces étiquettes sur les fruits ou les légumes avant le 1er janvier 2022, à la seule exception des étiquettes compostables en compostage domestique et constituées en tout ou partie de matières biosourcées.

À l’approche de cette échéance, force est de constater que la fabrication de ces étiquettes alternatives n’apparaît pas mature, malgré l’engagement résolu de la filière et de sa recherche, pour pouvoir fournir l’ensemble du marché.

Sa mise en œuvre prématurée conduirait donc aujourd’hui à une impasse technique inacceptable qui impacterait durablement le secteur des fruits et légumes frais, à commencer par son premier maillon : les producteurs, qui s’engagent dans des dynamiques de progrès pour améliorer leurs revenus.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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