Amendement N° 412 (Rejeté)

Différenciation décentralisation déconcentration et simplification

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 3 juillet 2021 par : MM. Temal, Kerrouche, Marie, Joël Bigot, Houllegatte, Mmes Artigalas, Sylvie Robert, Martine Filleul, MM. Devinaz, Jacquin, Mmes Préville, Lubin, MM. Jomier, Gillé, Kanner, Bourgi, Mme de La Gontrie, M. Durain, Mme Harribey, MM. Leconte, Sueur, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Rachid Temal Photo de Éric Kerrouche Photo de Didier Marie Photo de Joël Bigot Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Viviane Artigalas Photo de Sylvie Robert Photo de Martine Filleul Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Olivier Jacquin 
Photo de Angèle Préville Photo de Monique Lubin Photo de Bernard Jomier Photo de Hervé Gillé Photo de Patrick Kanner Photo de Hussein Bourgi Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Jérôme Durain Photo de Laurence Harribey Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Jean-Pierre Sueur 

Alinéa 10

Rédiger ainsi cet alinéa :

« II. – Afin d’examiner l’éligibilité des personnes sur leur droit au bénéfice d’une prestation ou d’un avantage prévu par des dispositions législatives et réglementaires, conformément aux conditions requises pour leur attribution, et d’ouvrir lesdits droits, les administrations procèdent à des échanges d’informations ou de données. Ces échanges sont strictement limités à ce qui est nécessaire à cet examen. Les informations ainsi recueillies et les traitements mis en œuvre en application du présent article pour procéder à ces échanges ne peuvent être ultérieurement utilisés à d’autres fins, en particulier à la détection ou la sanction d’une fraude.

Exposé Sommaire :

Cet amendement reprend l’esprit de la PPL n° 430 (2020-2021) visant à lutter contre le non-recours aux droits et prestations sociales.

Il tend à ne pas faire de l’échange des données entre administrations un simple outil d’information visant à informer les personnes sur les mécanismes auxquels elles ont droit, mais bien un dispositif opérationnel de lutte concrète contre le non-recours aux droits et prestations.

Lors des débats sur cette PPL, au-delà des arguments idéologiques s’opposant au texte, avaient été opposés notamment par le Gouvernement, des questions de faisabilité technique. Force est de constater que ces difficultés techniques ne devaient pas être si insurmontables que cela au regard du présent article.

Aussi, il est proposé que ces échanges, bienvenus, servent à ouvrir concrètement des droits légitimes et non à simplement avertir les personnes pour lesquelles il sera désormais su qu’elles y sont éligibles.

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