Amendement N° 12 2ème rectif. (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 18 octobre 2022
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 11 octobre 2022 par : M. Bazin, Mme Eustache-Brinio, MM. Guerriau, Wattebled, Mme Belrhiti, M. Cambon, Mmes Valérie Boyer, Dumas, Deroche, Drexler, M. Bouchet, Mmes Nathalie Delattre, Herzog, MM. Somon, Lévrier, Mme Duranton, MM. Buis, Bascher, Breuiller, Mme Berthet, MM. Piednoir, Laménie, Saury, Savary, Chasseing, Mme Imbert, MM. Bonhomme, Grand, Vallini, Mme Garriaud-Maylam, MM. Decool, Rapin, Mmes Dumont, Borchio Fontimp, M. Houpert, Mmes Havet, Perrot, Bellurot.

Photo de Arnaud Bazin Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Joël Guerriau Photo de Dany Wattebled Photo de Catherine Belrhiti Photo de Christian Cambon Photo de Valérie Boyer Photo de Catherine Dumas Photo de Catherine Deroche Photo de Sabine Drexler Photo de Gilbert Bouchet Photo de Nathalie Delattre 
Photo de Christine Herzog Photo de Laurent Somon Photo de Martin Lévrier Photo de Nicole Duranton Photo de Bernard Buis Photo de Jérôme Bascher Photo de Daniel Breuiller Photo de Martine Berthet Photo de Stéphane Piednoir Photo de Marc Laménie Photo de Hugues Saury Photo de René-Paul Savary 
Photo de Daniel Chasseing Photo de Corinne Imbert Photo de François Bonhomme Photo de Jean-Pierre Grand Photo de André Vallini Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Jean-François Rapin Photo de Françoise Dumont Photo de Alexandra Borchio Fontimp Photo de Alain Houpert Photo de Nadège Havet 
Photo de Évelyne Perrot Photo de Nadine Bellurot 

Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le deuxième alinéa de l’article 222-33-2-1 du code pénal, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’infraction est également constituée lorsque ces comportements mettent en danger un animal de compagnie détenu au sein du foyer. »

Exposé Sommaire :

L’objectif de cet amendement est de réprimer les actes de maltraitance sur l’animal de compagnie du foyer exercés comme outils de coercition et de harcèlement sur le conjoint victime.

Une récente méta-analyse de la littérature scientifique* indique que 23 à 77% des femmes victimes de violence conjugale déclarent que leur partenaire maltraitait physiquement l’animal de compagnie du foyer (préjudice physique, négligence ou meurtre).

Les études incluant l’animal à la fois comme outil de menaces et objet de maltraitance rapportent jusqu’à 89% de cas.

Les objectifs principaux de ces mauvais traitements rapportés sont de « contrarier les femmes et les enfants », « reprendre le contrôle de la situation ou de la dispute » et « d’exercer un contrôle sur la situation » en blessant, intimidant et terrorisant le partenaire.

A l’instar de l’article 132-75 du code pénal qui édicte dans son 3ème alinéa que « l'utilisation d'un animal pour tuer, blesser ou menacer est assimilée à l'usage d'une arme », il est temps d’acter que les animaux de compagnie du foyer peuvent être utilisés à l’encontre du conjoint comme « arme psychologique », moyen de pression afin d’augmenter une emprise et de contrôler la situation en traumatisant les victimes et affectant leur décision de demander de l’aide, de planifier leur sécurité et de mettre fin à la relation abusive.

* (Cleary, M. et al. (2021) Animal abuse in the context of adult intimate partner violence: A systematic review. Aggression and Violent Behavior, 61, 101676.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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