Amendement N° 222 2ème rectif. (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 7 novembre 2022 par : MM. Levi, Decool, Bonhomme, Brisson, Burgoa, Menonville, Mmes Dindar, Sollogoub, MM. Canévet, Cadec, Guerriau, Mme Dumas, MM. Duffourg, Somon, Kern, Mme Billon, MM. Hingray, Pascal Martin, Mmes Dumont, Férat, MM. Alain Marc, Wattebled, Klinger, Chatillon, Mme Saint-Pé, MM. Le Nay, Gremillet.

Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Jean-Pierre Decool Photo de François Bonhomme Photo de Max Brisson Photo de Laurent Burgoa Photo de Franck Menonville Photo de Nassimah Dindar Photo de Nadia Sollogoub Photo de Michel Canevet Photo de Alain Cadec Photo de Joël Guerriau Photo de Catherine Dumas Photo de Alain Duffourg 
Photo de Laurent Somon Photo de Claude Kern Photo de Annick Billon Photo de Jean Hingray Photo de Pascal Martin Photo de Françoise Dumont Photo de Françoise Férat Photo de Alain Marc Photo de Dany Wattebled Photo de Christian Klinger Photo de Alain Chatillon Photo de Denise Saint-Pé Photo de Jacques Le Nay Photo de Daniel Gremillet 

Après l'alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Si l’état de santé le justifie, le médecin prescrit un arrêt de travail et oriente le patient vers une structure de soins non programmés ou à défaut un service de régulation téléphonique afin qu’il puisse rapidement avoir accès à une consultation physique et à une éventuelle prolongation de l’arrêt. Dans le cas où le patient a déclaré un médecin traitant, le médecin vu en téléconsultation peut également prendre contact avec celui-ci, sous réserve de l’accord du patient, pour l’alerter de la nécessité d’une consultation rapide.

Exposé Sommaire :

Dans un contexte où 11% de la population n’a pas de médecin traitant, où pour les personnes en ayant déclaré un, le délai moyen d’accès est de 3 jours, et où beaucoup de médecins généralistes ne peuvent plus prendre de nouveaux patients, la mesure consistant à supprimer les Indemnités journalières maladie dans le cadre des arrêts de travail prescrits hors médecin traitant en téléconsultation, constitue une atteinte à la protection des assurés et une atteinte à l’égalité entre les travailleurs en fonction de leur lieu de résidence, alors même qu’aucune mesure forte permettant un accès effectif aux soins et à un médecin traitant, n’est proposée. Faute d’accès à son médecin traitant ou à un médecin généraliste en cabinet, dans un délai raisonnable, le risque est l’engorgement des urgences, déjà saturées.

Cet amendement vise à engager les médecins à orienter systématiquement les patients qui les téléconsultent vers une solution pour pouvoir bénéficier d’une consultation rapide, lorsque l’état de santé le nécessite, afin de ne pas être pénalisé par la suppression des indemnités journalières lorsqu’un arrêt de travail est justifié.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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