Amendement N° 1945 3ème rectif. (Rejeté)

Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 123 282 314 343 368 451 506 520 569 581 668 697 728 810 823 863 898 943 991 1010 1062 1077 1098 1152 1152 1152 1207 1247 1270 1316 1340 1373 1406 1436 1504 1543 1592 1622 1652 1693 1749 1791 1819 1850 1992 2071 2259 3906 )

Déposé le 2 mars 2023 par : M. Étienne Blanc, Mme Goy-Chavent, MM. Mandelli, Saury, Mmes Valérie Boyer, Belrhiti, MM. Genet, Pellevat, Frassa, Bascher, Houpert, Segouin, Sautarel, Bonne, Mme Estrosi Sassone, MM. Rojouan, Piednoir, Mme Bonfanti-Dossat.

Photo de Étienne Blanc Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Didier Mandelli Photo de Hugues Saury Photo de Valérie Boyer Photo de Catherine Belrhiti Photo de Fabien Genet Photo de Cyril Pellevat Photo de Christophe-André Frassa 
Photo de Jérôme Bascher Photo de Alain Houpert Photo de Vincent Segouin Photo de Stéphane Sautarel Photo de Bernard Bonne Photo de Dominique Estrosi Sassone Photo de Bruno Rojouan Photo de Stéphane Piednoir Photo de Christine Bonfanti-Dossat 

Alinéas 3 et 4

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Les alinéas 3 et 4 du présent article visent à fermer le régime spécial de retraite de la Banque de France.

Créé il y a deux siècles sous Napoléon, le régime de retraite des salariés de la Banque de France fonctionne par capitalisation. La Banque dispose d’une Caisse de réserve des employés (CRE) dont les capitaux sont placés. Cette caisse est alimentée par les cotisations des agents (11, 1 %). La Banque se contente de verser, si besoin, un complément afin d’assurer l’équilibre financier du régime. Les promesses faites aux agents et aux retraités sont provisionnées à 100 % depuis 2019 avec des provisions comptables représentant 12 milliards d’euros fin 2020. Cette façon de faire permet de distribuer des pensions, essentiellement financées par les marchés financiers, sans faire appel aux contribuables.

Force est ainsi de constater que ce régime spécial, qu’il est apparemment urgent de supprimer, s’autofinance avec les gains liés aux placements, ce qui lui permet de verser des retraites sans faire appel au contribuable.

Responsable, ce régime ne constitue ainsi pas un risque pour les finances publiques. Bien au contraire, c’est un modèle de bonne gestion.

Ajoutons que, lorsque les capitaux placés rapportent davantage que les retraites à payer, la Banque de France rend le surplus au Trésor public, ce qui représentait pas moins de 690 millions d’euros en 2021 !

Si l’État avait géré les retraites de ses fonctionnaires de façon aussi responsable que la Banque de France, il aurait économisé plus de 50 milliards d’euros en 2021. Il ne se retrouverait pas non plus dans la situation actuelle où les pensions des anciens fonctionnaires représentent jusqu’à 28 % des dépenses de ministères comme l’Éducation nationale.

Pour l’ensemble de ces raisons, le présent amendement propose de revenir sur cette suppression injuste - voire même néfaste pour nos finances publiques.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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