Déposé le 14 mars 2023 par : Mme Noël, MM. Bascher, Joyandet, Panunzi, Cadec, Mme Belrhiti, MM. Reichardt, Courtial, Cédric Vial, Jean-Marc Boyer, Genet, Mme Berthet, M. Daniel Laurent, Mme Puissat, MM. Saury, Bouchet, Chatillon, Mmes Garriaud-Maylam, Dumont, MM. Savin, Mandelli, Mme Dumas, MM. Duplomb, Charon, Mme Borchio Fontimp, M. Houpert.
Après l'alinéa 6
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
...) Non artificialisée une surface végétalisée utilisée l’hiver comme piste de ski ;
La notion de piste de ski renvoie à un usage saisonnier du sol, qui n’affecte pas durablement ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques.
Qualifier « d’artificialisation » une piste de ski au même titre qu’un parking apparait dès lors non approprié. La plus grande partie de l’année, les pistes de ski sont des réservoirs de biodiversité et permettent à de nombreuses espèces endémiques de proliférer. Plus de la moitié d’entre elles sont également pâturées en été.
En outre, conformément aux Code de l’urbanisme et de l’environnement, la création de piste de ski répond à des exigences réglementaires bien définies : étude d’impact environnementale, Demande d’Autorisation d’Aménagement de Piste, remise en état, etc...
De ce fait, les fonctions écologiques du sol, en particulier ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques sont durablement maintenues. Les exploitants de domaines skiables se sont par exemple engagés à n’utiliser que des semences endémiques lorsqu’ils végétalisent des pistes de ski, via seize éco-engagements couvrant les enjeux climatiques.
Cet amendement vise donc à exclure les sols utilisés l’hiver comme pistes de ski du décompte des surfaces artificialisées.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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