Amendement N° 1 6ème rectif. (Rejeté)

Liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse

Discuté en séance le 28 février 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 28 février 2024 par : MM. Milon, Retailleau, Mouiller, Mmes Imbert, Deseyne, Gruny, M. Somon, Mmes Lassarade, Puissat, Marie Mercier, M. Khalifé, Mmes Noël, Eustache-Brinio, Micouleau, MM. Houpert, de Nicolay, Chaize, Mme Garnier, M. Chatillon, Mmes Petrus, Malet, Pluchet, MM. Gueret, de Legge, Mmes Dumont, Berthet, MM. Panunzi, Duplomb, Mme Aeschlimann, M. Favreau, Mme Frédérique Gerbaud, M. Sol, Mme Belrhiti, MM. Karoutchi, Rapin, Mme Gosselin, MM. Klinger, Szpiner, Tabarot.

Photo de Alain Milon Photo de Bruno Retailleau Photo de Philippe Mouiller Photo de Corinne Imbert Photo de Chantal Deseyne Photo de Pascale Gruny Photo de Laurent Somon Photo de Florence Lassarade Photo de Frédérique Puissat Photo de Marie Mercier Photo de Khalifé KHALIFÉ Photo de Sylviane Noël Photo de Jacqueline Eustache-Brinio 
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Texte de loi N° 20232024-299

Article 1er

Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots :

et aux professionnels de santé de ne pas être tenus de la pratiquer ou d’y concourir

Exposé Sommaire :

Le projet de loi constitutionnelle tend àinscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Son article unique consacre, à l'article 34 de la Constitution, « la liberté garantie à la femme d'avoir recours à l'interruption volontaire de grossesse.

Or si en France, l'interruption volontaire de grossesse gratuite, accessible et libre est légale depuis 49 ans, il est nécessaire pour autant de rappeler que les professionnels de santé (médecins, sages-femmes, infirmiers, auxiliaires médicaux…) ne sont jamais tenus de pratiquer cet acte comme le souligne spécifiquement l'article L. 2212-8 du code de la santé publique.

En effet, si la loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse, il est indispensable d’y associer le fait que les professionnels de santé habilités à pratiquer ces interruptions volontaires de grossesse disposent d'une clause de conscience ; clause spécifique à l'IVG qui fut instaurée par la loi Veil, qui a légalisé l'avortement en France en 1975.

Ainsi, à l’instar de ceux qui pourraient contester le droit à l’IVG, certains pourraient également un jour contester la clause de conscience des professionnels de santé.

Le projet de loi vise à inscrire dans le Constitution la liberté des femmes à recourir à l’IVG, cet amendement prévoit d’y inscrire également cette clause de conscience.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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