cosignée par Catherine Tasca, Christiane Demontès, Claire-Lise Campion, Gisèle Printz, Jacqueline Alquier, Josette Durrieu, Michèle San Vicente-Baudrin, Monique Cerisier-ben Guiga, Nicole Bricq, Patricia Schillinger, Raymonde Le Texier, André Rouvière, Bernard Dussaut, Bernard Frimat, Bernard Piras, Bertrand Auban, Charles Gautier, Claude Domeizel, Claude Haut, Claude Lise, Daniel Raoul, François Marc, Jean Besson, Jean-François Picheral, Jean-Noël Guérini, Jean-Pierre Demerliat, Jean-Pierre Sueur, René-Pierre Signé, Richard Yung, Robert Badinter, Roland Courteau, Serge Larcher, Simon Sutour, Yves Dauge & Yves Krattinger
Mesdames, Messieurs, Les actions menées depuis le mois de septembre 2005 par le collectif « Génération précaire » ont permis de mettre en évidence des dérives dans l'utilisation des stages.
Dans un contexte de chômage massif, le stage est devenu une étape obligatoire dans le parcours des étudiants vers le marché de l'emploi.
Mais il est aussi devenu une nouvelle forme de travail : détourné de son objectif pédagogique initial, le stage est devenu un mode d'embauche, et la convention une forme de contrat abusif, qui permettent à certains employeurs de profiter, avec des contraintes minimales, d'une main d'oeuvre nombreuse, peu chère et disponible, composée d'étudiants et de jeunes diplômés.
Près de 25 % des jeunes actifs sont touchés par le chômage et nombre d'entre eux préfèrent travailler « gratuitement » comme stagiaire plutôt que de renoncer à leur insertion dans un secteur professionnel dans lequel ils souhaitent travailler.
Certaines estimations font...
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